DOCUMENT RTL - "Il m'a saisi les parties pour que je ne bouge plus" : un autre établissement catholique ciblé, à une heure de Bétharram

Une quarantaine de personnes témoignent de violences physiques quotidiennes à Notre-Dame de Garaison, une école privée catholique située à une heure de route de Bétharram. Un collectif de victimes s'est d'ailleurs créé. Grégory Leroy envisage lui aussi de porter plainte. Il fréquentait l'établissement au début des années 80, et il se souvient de cette punition puisqu'il avait mangé des biscuits dans son lit : "Le surveillant général montait le soir faire sa dernière ronde. Il était monté avec une cravache équestre à la main, et il a commencé à me frapper très violemment.

Et de poursuivre : "Il m'a enlevé mon pyjama, il m'a mis tout nu, et il m'a mis sous la douche froide en me frappant, et comme j'essayais de me débattre, il a fini par me mettre la main et me saisir les parties pour que je ne bouge plus et a continué à me frapper."

Grégory Leroy souhaite aujourd'hui que ces abus cessent : "Ils enseignaient. Ce sont des profs qui vont au boulot tous les matins, ils rentrent le soir. Ils vont au boulot et ils entendent des gosses gueuler dans le couloir, puisqu'ils sont en train de se faire frapper à coups de lacets en cuir. Ça suffit ! L'omerta de la gentille Église, c'est terminé. Il y en a qui sont au courant, c'est cela qui doit tomber. Je vais faire partie des personnes qui porteront plainte. Je veux aller jusqu'au bout."

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