Disparition de Victorine en Isère : où en est l’enquête ?

Les gendarmes ont ratissé le terrain qui longe le ruisseau dans lequel Victorine a été retrouvée morte, lundi 28 septembre. La dépouille de la jeune femme de 18 ans a été découverte deux jours après sa disparition à Villefontaine en Isère. Une enquête pour enlèvement, séquestration et homicide volontaire a été confiée au pôle criminel de Grenoble.

Les forces de l’ordre traquent désormais le moindre indice pour tenter d’identifier un suspect. Pendant toute la journée de mardi, elles ont quadrillé le terrain au bord de la rivière où le corps de Victorine a été retrouvé immergé dans une zone boisée difficile d'accès. Dans ce secteur, la jeune fille aurait passé son dernier appel téléphonique samedi à 19 heures alors qu'elle se rendait au domicile familial.

Un chien de race Saint-Hubert de la brigade canine de la gendarmerie a tenté de retracer le parcours de Victorine après avoir senti un drap de la jeune étudiante. Objectif : connaître l'endroit exact où Victorine a été agressée. 

La cause du décès encore inconnue

Les premiers examens réalisés sur le corps de la victime n'ont pas permis de déterminer les causes de sa mort. "Les constatations faites à partir du scanner n'ont pas permis d'établir les causes de la mort de la jeune Victorine", a indiqué mardi Boris Duffau, procureur adjoint à Grenoble. "Il est nécessaire d'attendre les résultats de l'autopsie qui sera réalisée mercredi matin", a-t-il ajouté. 

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De son côté, la Section de recherches de la gendarmerie de Grenoble a mobilisé 47 enquêteurs "pour effectuer notamment une enquête de voisinage et entendre tout témoin utile", selon la même source.

Par ailleurs, les gendarmes ont fait enlever un container d’ordures proche de la rivière, pour en examiner le contenu. Les enquêteurs vérifient les premiers témoignages arrivés sur le numéro vert de l’appel à témoins lancé par la procureure de Viennes. 

Ça aurait pu arriver à toutes les jeunes filles qui passent

Marcel, un habitant de Villefontaine

Marcel, qui habite près de cette rivière, n’en revient pas que ce genre de drame "arrive près de chez nous". Il confirme que ce secteur était bien le chemin que Victorine empruntait pour rentrer chez elle. 

"Elle est tombée sur des malades : ça aurait pu arriver à toutes les jeunes filles qui passent", lance ce résident encore choqué par la disparition de la jeune femme. "J'espère qu’ils vont retrouver la crapule qui a fait ça !", conclut-il, déplorant que "pour le moment, il est toujours en liberté". 

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