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Disparition de Lina : ce que l’on sait de la zone où se concentrent les recherches

Des dizaines de gendarmes, enquêteurs et spécialistes de l'identification criminelle sont mobilisés pour retrouver Lina, une adolescente de 15 ans, disparue depuis septembre dernier. Sans résultat pour le moment.

Portrait de Lina
Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP
LINA - Ce que l'on sait de la zone où se concentrent les recherches
00:02:04
Dimitri Rahmelow - édité par Damien Renoulet
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Une troisième journée de fouille débute ce jeudi 1er août, dix mois après la disparition de Lina dans le Bas-Rhin. 

Près de 80 militaires et des équipes cynophile sont à la recherche de l'adolescente de 15 ans. Les enquêteurs ratissent mètre carré par mètre carré la forêt communale d'Anould (Vosges), à une quarantaine de kilomètres de là où la jeune fille a été aperçue pour la dernière fois.

Dans cette forêt de conifères de 960 hectares, le pan qui intéresse les enquêteurs ne fait que quelques kilomètres carrés, à 600 mètres d'altitude. Un terrain praticable pour tous, selon Alain Boulanger, président du Club Vosgien de randonnée de Saint-Dié-des Vosges. "C'est un chemin de randonnée classique de petite balade familiale." 

Pour lui, "ce n'est pas escarpé" et c'est "très facile de sortir des sentiers". C'est aussi très facile d'y pénétrer en voiture sans être repéré, même un samedi après-midi de septembre - moment de son enlèvement - où l'affluence a pu être forte.

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Alain Boulanger estime "possible" qu'un corps puisse y rester dix mois. Car les coins et recoins sont innombrables dans cette forêt dense, et les possibilités de cacher un corps, multiples. "Des trous d'obus ne sont pas rebouchés. La végétation reprend de ses droits  (...) Si quelqu'un l'a emmené jusque ici, ce n'est pas par hasard."

Dans la soirée du 31 juillet, après la levée du dispositif, impossible de deviner où les opérations avaient été menées tant les chemins, chantiers et pistes sont nombreux. 

Le principal suspect avait perdu pied

Le profil du principal suspect, lui, s'affine. Cet homme de 43 ans, retrouvé pendu le 10 juillet à son domicile de Besançon, après donc la saisie du véhicule volé dans laquelle l'ADN de Lina a été retrouvé. 

Selon une source judiciaire citée par RTL, il avait perdu pied après la séparation d'avec sa femme, mère de leurs deux enfants.

Il avait par ailleurs été condamné pour délit routier. Brièvement incarcéré dans l'attente de son jugement, cet homme devait être jugé prochainement pour vol avec violence. L'homme avait aussi effectué au moins un séjour en hôpital psychiatrique.

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