Disparition de Karine Esquivillon : garde à vue prolongée pour le mari de la disparue

La garde à vue de Michel Pialle, le mari de Karine Esquivillon, a été prolongée de 24 heures ce jeudi 15 juin, a indiqué le parquet de la Roche-sur-Yon, contacté par RTL. La veille, le principal suspect dans la disparition de la femme de 54 ans avait été interpellé à son domicile avant d'être placé en garde à vue à Nantes. Selon son avocat, Antoine Ory, joint par RTL, Michel Pialle coopère avec les enquêteurs et assure toujours ne pas être impliqué dans la disparition de sa femme, qui n'a pas donné signe de vie depuis le 27 mars dernier.

Quelques heures après ce placement en garde à vue, l'enquête sur cette disparition en Vendée a été élargie à des faits de "meurtre", avait annoncé le parquet de la Roche-sur-Yon. Un réquisitoire supplétif pour "meurtre contre X" a été pris mardi, une "mesure procédurale" qui permet d'élargir le champ des investigations, a précisé la procureure de la Roche-sur-Yon Emmanuelle Lepissier à l'AFP. L'information judiciaire avait initialement été ouverte le 17 avril pour "enlèvement et séquestration".

Le 27 mars dernier, Karine Esquivillon, mère de 5 enfants, avait quitté le domicile sans jamais revenir. Selon des confidences de Michel Pialle à des médias, le couple n'était plus ensemble, mais vivait sous le même toit dans leur maison à Maché. Interrogé en mai par l'AFP, il avait témoigné de son "inquiétude qui est plus forte chaque jour qui passe". Et dans plusieurs interviews à la presse, cet ancien architecte, qui vend des objets d'art en ligne, assurait que son épouse avait profité d'une absence de sa part pour partir. Mais plusieurs des cinq enfants de la disparue ainsi que sa sœur ont pris la parole dans les médias pour exprimer leurs doutes sur une disparition volontaire. Sur RTL, la sœur de Karine Esquivillon avait évoqué "une angoisse permanente", craignant une mauvaise rencontre.

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