Disparition d'Émile : pourquoi les recherches prennent une autre direction

Les recherches pour retrouver le petit Émile, disparu depuis deux jours, reprendront mardi 11 juillet. Les autorités veulent réduire le périmètre des investigations, sans exclure aucune piste.

Près de 300 volontaires ont participé aux recherches pour retrouver le petit Emile, lundi.

Crédit : Etienne Baudu/RTL

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"Nous n'avons pas pu localiser l'enfant". Le préfet des Alpes-de-Haute-Provence s'est exprimé lundi soir 10 juillet, deux jours après la disparition du petit Émile. L'enfant, âgé de 2 ans et demi, avait échappé à la vigilance de ses grands-parents samedi dans le village de Vernet et n'a, depuis, donné aucun signe de vie. Les battues, qui ont mobilisé des centaines de volontaires encore ce lundi, n'ont pas permis de retrouver le garçon et ont été suspendues jusqu'à mardi. "Nous travaillons sur toutes les hypothèses", a assuré le préfet Marc Chappuis.

Les battues, qui ont parfois eu lieu à plusieurs reprises sur la même périmètre, n'ont cependant pas été inutiles pour confirmer qu'Émile n'était pas dans le secteur concerné. Le préfet a ainsi décidé d'orienter différemment les recherches. "Au bout de 48 heures, l'enfant aurait dû être retrouvé dans ce périmètre", a insisté le préfet. "Il a deux ans et demi, il a pu parcourir une distance assez longue, mais l'ensemble des battues aurait dû nous permettre de le localiser", a-t-il estimé.

Une zone de recherches plus restreinte

Les gendarmes vont désormais concentrer leurs efforts sur un terrain bien plus restreint. "On n'arrête pas les recherches, on ne perd pas espoir, mais nous adaptons notre dispositif aux besoins de l'enquête", a soutenu le préfet. Ce dispositif va se concentrer du côté du Vernet-haut, où se situe la maison des grands-parents. Toutes les maisons ont été visitées par les gendarmes, sauf deux bâtisses inhabitées. Des chiens, dont le flair est réputé, vont être remis sur le terrain. Les hélicoptères ne devraient plus intervenir, au contraire de drones.

Les autres pistes ne sont pas écartées, comme celle de l'accident de voiture avec soustraction du corps ou celle de l'enlèvement au bord de la route. Des écoutes téléphoniques sont en cours dans le secteur où a disparu le petit Emile.

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