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Les infos de 18h - Disparition d'Émile : l'inquiétude dans les colonies de vacances des Alpes-de-Haute-Provence
La disparition du petit Émile, dont le mystère reste entier, suscite l'inquiétude dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Une voiture de gendarmerie et des volontaires à la recherche du petit Émile
Crédit : NICOLAS TUCAT / AFP
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Une semaine après la disparition du petit Emile, le mystère reste entier dans les Alpes-de-Haute-Provence. Aucune piste n'est privilégiée, alors que ce petit garçon de 2 ans et demi s'est volatilisé sans laisser de traces au Haut-Vernet. Cette affaire a provoqué une onde de choc pour ce hameau et ses environs. Dans les colonies de vacances alentours, les encadrants ne quittent plus les enfants des yeux. Le pique-nique est terminé et les enfants s'agitent dans le parc, alors Anouar, le directeur-adjoint de la colonie, court après ceux qui s'éloignent trop. Depuis la disparition d'Emile, la surveillance a été renforcée.
"Plusieurs animateurs sont en binôme voire en trinôme, et doivent constamment communiquer quand un animateur s'en va pour amener un petit aux toilettes ou autre. Ces enfants ne sont pas de la montagne ni du Vernet, ils ne connaissent ni les lieux ni les personnes", décrit Anouar. "Pour le groupe des adolescents, on leur a bien indiqué de rester par groupes de deux ou trois et de ne pas aller se balader seul", poursuit le directeur-adjoint de la colonie.
Jérôme, lui, n'a même pas le temps de finir son assiette. Il balaye du regard le parc, sans oublier que le petit garçon a disparu à seulement 10 kilomètres de là, la semaine dernière. "On a peur que ça arrive à l'un de nos petits, c'est pour ça qu'on les compte tout le temps. On les regroupe quand ils commencent à courir partout, on est un peu des policiers. De temps en temps, il faut leur crier dessus parce qu'ils n'écoutent pas", assure l'animateur. Pour la directrice, il n'est en revanche pas question d'évoquer le petit Emile avec les enfants. Elle ne veut ni les inquiéter, ni gâcher leurs vacances.
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