Mis en examen le 18 juin pour le meurtre de sa femme Delphine, disparue en décembre dernier, Cédric Jubillar doit être entendu ce mardi 6 juillet dans le cadre d'une audience de remise en liberté à la chambre d'instruction de Toulouse. Il fait figure de principal suspect, les enquêteurs disposeraient de plusieurs preuves à son encontre. L'un de ses avocats le défend au micro de RTL.
"Nous allons publiquement et contradictoirement exposer les éléments du dossier pour essayer de convaincre la cour d'Appel de la vacuité des éléments qui ont été présentés comme des charges de culpabilité par le procureur de la République, explique Maître Alexandre Martin. Et nous allons expliquer que tous ces éléments sont en réalité d'un vide abyssal". "Ces charges ne tiennent pas et la lecture d'un homme de bon sens avec de l'objectivité et de l'honnêteté permettront de s'accorder sur le fait qu'il n'existe pas de charges concluantes sur la culpabilité de notre client", a poursuivi l'avocat.
Quant aux propos tenus par son client, "elle m’énerve. Je vais la tuer, je vais l’enterrer et personne ne la retrouvera", Maître Alexandre Martin l'assure : "On ne peut pas faire tenir la culpabilité d'un homme sur des propos qui ont été tenus plusieurs semaines avant dans le cadre d'un énervement".
Interrogé sur l'état d'esprit de son client, il indique : "Vous pouvez imaginer l'état de désespoir de cet homme qui est innocent, qui n'a plus de nouvelles de sa femme et qui est séparé de ses enfants". Si la demande de remise en liberté est acceptée, Cédric Jubillar pourrait quitter la prison dès ce mardi. Son avocat se dit confiant et confie "pouvoir prendre le chemin" d'une erreur judiciaire.
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