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Ce que l’on sait sur la garde à vue de 39 membres de l’ultradroite
Les 39 hommes ont été interpellés samedi, à Paris, pour des risques de dégradations. Ils sont toujours en garde à vue ce dimanche 11 février à la mi-journée.
Les 39 hommes membres de la mouvance ultradroite interpellés samedi à Paris pour risques de dégradations étaient toujours en garde à vue dimanche à la mi-journée, a indiqué le parquet à l'agence France-Presse.
Ils sont entendus pour "participation à un groupement en vue de commettre des dégradations", avait-on appris samedi de source proche du dossier, confirmée par le parquet.
Les interpellés sont tous majeurs, à l'exception de deux mineurs. Le plus âgé est né en mai 1995 et les deux plus jeunes en octobre 2006, a précisé dimanche le parquet. Une vingtaine d'entre eux sont fichés S, avait détaillé samedi la source proche du dossier.
Parmi eux, figurent des personnalités connues de la mouvance d'ultradroite, dont l'ancien chef du groupuscule dissous les "Zouaves", Marc de Cacqueray-Valmenier, ou Gabriel Loustau, une figure du Gud.
Les 39 hommes ont été interpellés par des policiers de la Brav-M vers 16h samedi à la sortie du cimetière de Charonne, dans le XXe arrondissement de la capitale.
Hommage à une figure de l'Action Française
Ils venaient de rendre hommage à l'écrivain d'extrême droite Robert Brasillach, condamné à mort et fusillé à la Libération pour collaboration, selon la source proche du dossier.
Au moins deux d'entre eux étaient munis de béquilles, pouvant être considérées comme des armes par destination, et certains avaient pour interdiction de se rendre à Paris, avait encore dit cette source.
Avant d'être interpellés, ces militants avaient aussi été vus à proximité d'une manifestation syndicale contre l'extrême droite qui se déroulait dans la capitale, place de la République, avait-elle encore indiqué.
