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Un véhicule de la police nationale (Illustration)
Crédit : ERIC PIERMONT / AFP
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Une enquête judiciaire a été ouverte après le dérapage d’un policier dans la soirée du 28 mai à Brest. Ce gardien de la paix a été mis en examen après avoir tiré deux coups de feu en pleine rue alors qu’il était en état d’ébriété. Selon ses déclarations, ce policier de 50 ans est revenu au commissariat aller chercher son arme après avoir été houspillé par trois personnes sur une place du centre-ville.
Le policier a assuré aux enquêteurs qu’il avait agi non "pas pour blesser, pas pour tuer, mais pour impressionner", rapporte Le Parisien. Ne retrouvant plus ses agresseurs à son retour sur les lieux de la supposée agression mais "sentant leur présence", il aurait alors tiré deux coups de feu en l’air, selon sa déclaration.
Des témoins affirment cependant que le policier a tiré à plusieurs reprises en direction d’un groupe d’individus. Il a alors été rapidement interpellé par ses collègues. Cet agent avait été agressé à deux reprises dans le cadre de son service quelques semaines auparavant, et était "fragilisé psychologiquement", selon Emmanuel Phelippeau, le vice-procureur de Brest. Parallèlement à sa mise en examen pour "violence avec arme" et "mise en danger de la vie d'autrui", une enquête administrative de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été ouverte.
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