Sitôt le Baccalauréat entamé, les premiers soupçons de fraudes sont déjà évoqués. Quelques minutes après le coup d'envoi des épreuves de l'examen, des fuites ont déjà été repérées sur les réseaux sociaux. Notamment sur Twitter, où les sujets de philosophie ont été révélés avant l'heure légale.
Une utilisatrice, qui se présente comme étudiante en hypokhâgne, a effectivement révélé les sujets de la série ES, en général dès 8h20 puis en détail à 8h31, et ceux de la série L à 8h31, soit une demie-heure avant la fin de la première heure, pendant laquelle aucun candidat n'est autorisé à quitter la salle d'examen.
Saisie du dossier, la brigade de cybercriminalité a ouvert une enquête ce lundi 16 juin. Si la fraude est avérée, l'auteur s'expose à de lourdes sanctions prévues par la loi. Les fraudes peuvent être repérées pendant l'examen ou en dehors. La communication du sujet, d'une partie ou de l'intégralité d'un texte d'une épreuve avant leur publication officielle constitue donc une fraude.
La loi du 23 décembre 1901 (renforcée en janvier 2002) prévoit des sanctions pénales. L'auteur est passible de 9.000 euros d'amende et d'une peine de trois ans de prison ferme. Les éventuels complices sont passibles des mêmes peines.
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