C'est une erreur qui aurait pu être gravissime. Imaginez une seconde, la famille endeuillée attend au domicile de leur proche dans l'Allier (03), le corbillard arrive, les pompes funèbres sortent un corps emballé dans une housse. François Brun et son frère sont là pour accueillir le corps de leur maman Odette, décédé à l'âge de 81 ans, mais découvrent un corps qui n'est pas celui de leur mère. Une erreur de la part des pompes funèbres.
François et son frère ont vécu un véritable cauchemar. "J'ai dit qu'il y avait une erreur. J'ai demandé où était le corps de ma mère ! On se fait des films et on se demande si le corps de notre mère n'est pas parti ailleurs.", explique François au micro de RTL. "Humainement je trouve que c'est fou ! Il y a de la colère !", poursuit-il.
Les pompes funèbres ne lui ramèneront le corps de sa mère qu'une heure plus tard. Pendant de longues minutes, personne n'avait l'air au courant, ni les pompes funèbres, ni la clinique où était décédée Odette. François et son frère, en colère, ont décidé de porter plainte contre les pompes funèbres et contre la clinique.
On a l'impression d'être dans un autre monde
François, fils de la défunte
Pendant près d'une heure, le temps que les pompes funèbres ramènent le corps d'Odette à sa famille, François n'a pas compris ce qu'il se passait. "D'abord il y a de la colère de l'étonnement, de la surprise.", explique-t-il. "Maintenant on a de la rancœur, on a l'impression d'être dans un autre monde. On arrive à se demander si c'est vraiment arrivé, si c'est réel", poursuit le fils de la défunte.
François explique qu'après cet incident, la société transportant le corps n'a jamais pris contact avec la famille. Ce qu'il dénonce, "avant la procédure, c'est le manque d'humanité de certaines personnes rencontrées". "Je me suis présenté à la clinique deux jours après et le directeur n'était même pas au courant", témoigne encore François.
Interrogé par le quotidien local La Montagne, le directeur de l'hôpital Patrick Arthaud l'assure: "Les défunts sont doublement identifiés. Avec un bracelet et avec une étiquette sur le tiroir dans la chambre funéraire". Pour lui, il n'y a eu aucune anomalie provenant de son établissement dans cette affaire. Mais d’après son procès-verbal d’audition, François affirme le contraire. Selon lui, sa mère "ne portait pas de bracelet d’identification" au moment où il s’est rendu à la clinique dans les heures qui ont suivi sa mort.
Pour Patrick Arthaud, l'erreur viendrait de l’ambulancier. "Quand il arrive, on lui donne la clé, il identifie la personne et repart avec. Ce jour-là, il a ouvert le tiroir d’à-côté et n’a pas identifié convenablement la personne à prendre en charge", estime-t-il.
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