Agression de Samara : des insultes sur les réseaux sociaux à l'origine des violences ?

Trois adolescents ont été mis en examen, vendredi 5 avril, pour "tentative d'homicide volontaire" après la violente agression de Samara à Montpellier. La collégienne a été frappée devant l'établissement scolaire mardi dernier. La jeune fille est sortie du coma mercredi. Les trois mineurs ont été placés sous contrôle judiciaire. 

Ce déferlement de violence serait parti d'un compte Snapchat, faussement attribué à la jeune fille, qui postait des photos provocantes d'autres élèves. Une adolescente, via les réseaux sociaux, a aussi appelé à l'agression et au viol de Samara. Hassiba, la maman de la collégienne, est revenue sur le harcèlement vécu par sa fille sur les réseaux sociaux. "Au moment où cette jeune fille avait publié sa photo avec un appel au viol, j'avais contacté la gendarmerie de Saint-Georges-d'Orques", confie-t-elle RTL. Les forces de l'ordre ont conseillé à la mère de famille de s'adresser à une plateforme. 

"Le souci, c'est que cette élève a supprimé le compte deux jours après", se souvient Hassiba. L'adresse IP ne pouvait pas être retracée. "Le collège a pris la décision de l'exclure deux jours pour la sanctionner", ajoute la mère de Samara, qui réclame un meilleur encadrement des réseaux sociaux pour les enfants. Elle sera reçue mardi prochain par le rectorat de Montpellier. Hassiba assure avoir mis au courant, à plusieurs reprises, le collège sur le harcèlement que subissait sa fille.