Agression de Samara à Montpellier : ce que l'on sait sur les dysfonctionnements qui ont mené à l’agression

"Nous devons la vérité à Samara, à la famille et bien sûr à notre institution. J'ai effectivement décidé qu'une inspection générale irait sur place pour une mission flash", a annoncé la ministre. "Cette mission aura pour objet à la fois d'établir la réalité des faits et d'établir les responsabilités. Je donne huit jours de travail et dans huit jours, j'aurai les éléments dont je tirerai toutes les conséquences et je puis vous assurer que mon bras ne tremblera pas", a-t-elle ajouté.

Il y a au moins deux points à éclaircir. D'abord, la prise en compte du harcèlement de Samara depuis des mois, depuis même son entrée au collège. Sa maman a dénoncé l'an dernier un harcèlement via les réseaux sociaux. Une collégienne avait créé un faux compte Snapchat au nom de Samara avec un appel au viol. La maman avait saisi la gendarmerie qui avait réagi trop tard, le compte avait disparu. Elle avait alerté aussi le collège, et là, la jeune harceleuse avait été exclue deux jours. On connaissait les soucis de Samara, mais la nouvelle principale arrivée depuis quelques mois seulement l'ignorait. 

Le second point concerne les dysfonctionnements de mardi. Le professeur principal de la classe de Samara remarque un groupe devant le collège. Il va les voir, il identifie des élèves hostiles à Samara. Il prévient sa maman qui appelle la vie scolaire deux fois pour demander qu'on empêche Samara de sortir avant son arrivée, comme elle l'a expliqué au micro de RTL. Mais Samara va sortir. Les surveillants avaient changé et la consigne n'avait pas été passée. Une fois de plus, la principale n'était pas informée. 

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10/04/2024 à 08:34 - 01m05s