Affaire Maëlys : à son procès, Nordahl Lelandais nie avoir agressé sexuellement la petite fille

Nouvelle journée éprouvante au procès de Nordahl Lelandais, accusé du meurtre de la petite Maëlys. Une vidéo de 55 secondes, que le prévenu avait tenté d'effacer, a horrifié la cour d'assises de l'Isère, vendredi 4 février. Les parties civiles ont quitté la salle. 

Dans une image en gros plan, on voit le doigt de Nordahl Lelandais posé sur le sexe de sa petite cousine de 4 ans, sa "filleule", endormie dans sa couette de la Reine des neiges. "Je suis incapable de vous dire pourquoi j'ai fait ça", a commenté Nordahl Lelandais, les yeux fixés au sol, précisant avant le visionnage de la vidéo : "Je l'ai fait quand elle dormait, j'aurais été incapable de le faire si elle avait été éveillée".

Outre l'enlèvement et le meurtre de Maëlys lors d'un mariage en août 2017, l'ancien militaire est également jugé pour les agressions sexuelles de deux petites-cousines, sa filleule âgée de 4 ans et une autre de 6 ans, en juillet et août 2017. Les enquêteurs avaient mis la main sur les vidéos de ces agressions tournées par l'accusé.

"Je sais que la famille De Araujo se pose des questions, je leur dis solennellement : non je ne l'ai pas fait sur leur fille", a déclaré l'ancien maître-chien de 38 ans. La question est au cœur de ce procès : a-t-il agressé sexuellement ou violé Maëlys avant de la tuer ? La mère de la défunte en est, elle, convaincue.

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