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Yunice Abbas, l'un des dix accusés dans le procès du braquage de Kim Kardashian
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
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Le procès du braquage de Kim Kardashian se poursuit au tribunal de Paris. Mardi 13 mai, la superstar a pardonné malgré le traumatisme qu'elle dit avoir subi. C'est maintenant aux accusés d'être interrogés pendant trois jours. Ce mercredi matin, c'était le cycliste guetteur, l'homme qui a également perdu les bijoux. Parmi les dix accusés, ils ne sont que deux à reconnaître les faits, dont lui.
Yunice Abbas fait même plus que reconnaître les faits. Il a carrément écrit un livre dessus, judicieusement intitulé J'ai séquestré Kim Kardashian, au grand désespoir de son avocat. Kim Kardashian a grimacé quand le président lui a montré la couverture, pas très sobre il faut le dire, avec son prénom écrit en diamant.
Mais elle s'est dit touchée, émue aux larmes quand l'accusé s'est finalement levé pour lui présenter ses excuses et ses regrets. Cela faisait des années qu'il attendait ce moment, explique son avocat Me Dumenil. "C'est un moment très fort pour lui, entre une victime et des accusés, qu'ils leur demandent en toute sincérité, en toute humanité, pardon. Cette victime ne les absout pas, mais quand même, à la fin, j'ai noté que Mme Kardashian a dit que ça allait lui donner peut-être un peu plus de paix quand même", indique-t-il au micro de RTL.
Mais si Yunice Abbas reconnaît avoir participé au braquage, il n'est pas prêt pour autant à balancer l'exercice de vérité à ses limites. Son interrogatoire prend des airs de slalom, note le président. L'homme de 71 ans prétend qu'il ne sait pas s'il y avait une taupe, pour ce casse ni d'où venaient les informations.
"Et ce deuxième homme monté dans la chambre de Kim Kardashian, insiste le magistrat, c'était qui ? C'est Didier Dubreucq, assis juste derrière vous ?". L'accusé secoue la tête, le président sourit. "Franchement, vous me le diriez si c'était lui ?", lui demande-t-il. Yunice Abbas s'esclaffe à la barre. "Franchement, non, je ne crois pas, monsieur le président", lui répond-il.
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