Trente-six ans après la mort du petit Grégory retrouvé ligoté dans la Vologne, la science va-t-elle enfin permettre de découvrir la vérité ? Qui a tué l'enfant de quatre ans ? Ses parents n'ont jamais baissé les bras et aujourd'hui la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon accepte toutes les demandes d'expertise ADN, notamment l'ADN de parentèle.
C'est une nouvelle méthode qui permet de remonter à partir d'une empreinte génétique vers des membres d'une même famille. L'idée est simple, si le coupable n'est pas fiché, peut-être que son père l'est ou son cousin et qu'on pourra ainsi l'identifier. Les parents Villemin savent que cette technique a déjà permis de résoudre plusieurs cold cases. Ils se sont donc battus pour qu'elle soit utilisée dans ce dossier sur neuf traces.
Neuf profils ADN inconnus isolés sur des lettres du corbeau, sur des vêtements ou l'embout d'une seringue. Ce matin, la justice donne donc son feu vert pour toutes ces demandes. Maître Chastant-Morand, l'avocate des époux Villemin a eu les parents du petit Grégory ce mercredi matin au téléphone : "Ils n'ont perdu espoir, ils n'ont jamais lâché. Là, il y a des éléments objectifs, scientifiques qui vont permettre de poursuivre l'information à partir de ces nouvelles données. Christelle et Jean-Marie Villemin m'ont indiqué ce matin qu'ils étaient extrêmement satisfaits".
La Cour accepte également les prélèvements génétiques de 37 nouvelles personnes, principalement des collègues et protagonistes de l'époque. La Justice pourra ainsi les comparer avec différents profils ADN. Des analyses qui pourraient prendre plusieurs mois, un grain de sable 36 ans après les faits.
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