Il y a 38 ans, l'histoire tragique du petit Grégory Villemin émouvait la France entière. Des bouclettes noires, des joues rebondies et un sourire innocent, ce visage tristement célèbre a hanté plusieurs générations de Français. Le 16 octobre 1984 est retrouvé le corps sans vie de l'enfant, pieds et poings liés, dans l'eau glaciale près du barrage de la commune de Docelles. Le petit garçon aurait été la cible parfaite d'un complot familial, nourri par une terrible jalousie envers la réussite sociale de ses parents, Jean-Marie et Christine Villemin.
L'enquête fascine par sa complexité dans laquelle s'entrechoquent errance judiciaire, délire médiatique et secrets de famille macabres. Pendant 38 ans, des rebondissements surviennent, ouvrant et fermant des pistes l'une après l'autre. Le couple Villemin encaisse les années d'attente, sans perdre de vue leur objectif : connaître les circonstances de la mort de leur enfant.
Interviewé dans L'Heure du crime, l'avocate Marie-Christine Chastand Morrand, avocate du couple Villemin appuie sur l'importance du contexte sur RTL : "Avec ces 38 ans, ils ont appris la patience, la persévérance et la résilience mais ils n'ont jamais lâché, confirme-t-elle. Je crois vraiment qu'ils auront la paix une fois qu'ils sauront ce qu'il s'est passé, savoir quels ont été les derniers instants de Grégory. Ils veulent savoir ce qu'il a subi, comment ça s'est passé et qui a pu faire ça".
L'infanticide reste impuni mais les derrières avancées du dossier mènent à des pistes plus prometteuses, rapprochant de plus en plus le couple de la vérité de l'assassinat de leur unique enfant.
- Marie-Christine Chastand Morrand, avocate
des époux Villemin, parents de Grégory
- François Saint-Pierre, avocat des
époux Villemin, parents de Grégory
- Thibaut Solano journaliste à Marianne et
auteur de La Voix Rauque, éditions Les Arènes.
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