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Le portrait robot de l'homme surnomé "Le Grêlé"
Crédit : Police
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C'est la fin d'un "cold case" vieux de 35 ans. Le suspect, un ancien gendarme de 59 ans, qui s'est donné la mort jeudi 30 septembre au Grau-du-Roi dans le Gard était bien le tueur en série que l'on appelait le "Grêlé". François V. a laissé derrière lui une lettre où il confesse ses crimes.
Ce vendredi sur RTL, Jean-Alphonse Richard, présentateur de l'Heure du Crime, remonte la piste du "Grêlé". Une affaire qui commence le "5 mai 1986 avec la découverte du corps de la petite Cécile Bloch au troisième sous-sol d'un immeuble dans le XIXe arrondissement de Paris". Une scène d'une extrême violence, la victime a été "dénudée, violée puis étranglée", explique-t-il. Comble de l'horreur, le demi-frère de Cécile va croiser le "Grêlé" et ce dernier lui souhaitera une "bonne journée".
La Crim' se met alors en ordre de bataille et "recoupe deux viols, Sarah, huit ans et Marianne, quatorze ans". C'est elle qui va affirmer que son agresseur avait un "pistolet", ce qui oriente les enquêteurs sur la piste d'un suspect membre des forces de l'ordre.
Puis les crimes s'arrêtent pendant sept ans, jusqu'en 1994. À cette date, le "Grêlé" enlève et viole Ingrid, onze ans, dans une ferme délabrée de l'Essonne. "Elle parvient à s'enfuir et de l'ADN est relevé sur du fil électrique qui a permis de l'attacher à un radiateur", détaille Jean-Alphonse Richard. C'est à ce moment-là que l'ADN "parle" et permet de relier les trois affaires.
Ces analyses étaient réclamées depuis des années par la famille Bloch, notamment le père, Jean-Pierre, et le demi-frère, Luc. Cet ADN va conduire à une autre scène de crime jusqu'alors inexpliqué remontant à 1987. Dans le Marais à Paris, les corps d'un "mécanicien d'Air France et d'une jeune fille au pair allemande sont retrouvés et présentent des marques de torture", raconte le journaliste.
Les enquêteurs vont alors éplucher le carnet d'adresses de la baby-sitter et en extraire 30 noms masculins. 29 personnes sont identifiées et disculpées, un seul ne sera jamais identifié. "Un certain Elie Lauringe, un faux nom et une fausse adresse, mais une adresse intéressante dans le XIIIe arrondissement, un endroit qui a servi de centre administratif à la Préfecture de police de Paris", explique Jean-Alphonse Richard.
Cette piste du faux gendarme, la Crim' ne va jamais la lâcher. Le dernier juge d'instruction décide alors de convoquer tous les gendarmes qui "étaient en poste dans le périmètre des crimes, pour resserrer le filet". Une décision qui a sans doute acculé François V., qui a décidé de mettre fin à ses jours.
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