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Avis de recherche tueurs du Brabant
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Dans un an, la justice belge va clôturer l'un des dossiers les plus énigmatiques et les plus meurtriers de l'histoire criminelle du Royaume : l'affaire dite des "tueurs fous du Brabant".
Une bande de malfaiteurs qui, entre 1982 et 1985, a tué vingt-huit personnes et fait quarante blessés au cours de hold-up sauvages dans des supermarchés ou des armureries. Des attaques d'une violence inouïe au cours desquelles la vie des innocents ne semblait avoir aucune importance.
À l'époque, la Belgique se retrouve plongée dans l'effroi et la terreur. La police et la gendarmerie apparaissent totalement démunies pour identifier ces tueurs de sang-froid.
"C'est quelque chose d'assez neuf. Les braquages à l'époque étaient très fréquents. Tuer des gens gratuitement, simplement parce qu'ils étaient devant la banque et qu'ils gênaient le passage, c'est du jamais vu", précise Michel Leurquin, professeur, écrivain et invité de L'Heure du crime.
La très longue enquête, toujours en cours, va énumérer, bien des pistes. Du racket visant une chaîne de grands magasins jusqu'à une tentative politique pour déstabiliser le pays, les pistes mènent à des impasses et laissent les familles de victimes dans le désarroi.
Depuis les premières attaques, les enquêteurs s'interrogent sur la possible origine française des tueurs du Brabant. Des indices, régulièrement collectés sur les scènes de crimes, vont dans cette direction : la découverte d'un lot de télécommandes achetées en France, le port de masques de politiciens français ou encore le fait que les braqueurs s'expriment en français sans intonation belge.
La piste française n'a pourtant jamais été totalement exploitée. "Si on avait mis les efforts qu'on a bien voulu mettre pour d'autres pistes sur la piste française, il y a longtemps qu'on ne parlerait plus des tueries de Brabant", affirme Jean-Pierre Adam, ancien gendarme et invité de L'Heure du crime.
"Le problème dans ce dossier, c'est que de toutes les pistes qui ont été investiguées, il n'y en a aucune que l'on peut fermer définitivement, mais il n'y en a aucune qui ouvre vers la vérité non plus", explique Michel Leurquin, professeur et écrivain.
- Michel Leurquin, professeur, écrivain et co-auteur avec Patricia Finné du livre, Les Tueurs fous du Brabant, aux éditions de La Manufacture de livres.
- Jean-Pierre Adam, ancien gendarme et auteur du livre Tueries du Brabant, la piste négligée – on pouvait, on devait éviter 27 morts, publié aux éditions Mémory.
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