Affaire de la sex-tape à Saint-Étienne : deux nouvelles mises en examen

L'affaire du chantage à la sex-tape continue à Saint-Étienne. Deux personnes ont été mises en examen au début du mois de décembre pour "complicité de détournement de fonds publics" et "abus de confiance".

Gaël Perdriau, le maire de Saint-Étienne, le 22 juillet 2021.

Crédit : Véro Martin / Hans Lucas via AFP

ÉDITO - Chantage à la sextape à Saint-Étienne : pourquoi Gaël Perdriau ne démissionne pas

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Un couple, soupçonné d'avoir joué un rôle dans le financement de l'opération de chantage à la vidéo intime qui secoue la mairie de Saint-Étienne depuis 16 mois, a été mis en examen le 7 décembre. L'artiste Philippe Buil et sa femme Chantal Sabatier, âgés de 59 ans, sont poursuivis pour "complicité de détournement de fonds publics" et "abus de confiance", ont annoncé à l'AFP des sources proches de l'enquête.

Le parquet de Lyon a confirmé dans un communiqué la mise en examen de "personnes" "contre lesquelles pèsent "des indices graves et concordants sur leur implication dans le financement illicite de l'opération de chantage".

Chantal Sabatier et son époux dirigeaient l'association Artistes de la Galerie Art Pluriel (Agap), dont les locaux avaient été perquisitionnés juste après la publication de l'article de Mediapart qui a fait éclater le scandale. Fin août 2022, le site d'informations avait révélé l'existence d'une vidéo intime tournée en janvier 2015 dans un hôtel parisien pour faire chanter le Premier adjoint de Saint-Etienne, Gilles Artigues, un rival du maire Gaël Perdriau.

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