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Affaire Carlos Ghosn : son remplacement "était important", juge un syndicaliste
INVITÉ RTL - Franck Daoût, délégué central CFDT chez Renault, estime que le remplacement de Carlos Ghosn "était important pour les salariés et les organisations syndicales".
Le parquet de Tokyo confirme la garde à vue de Carlos Ghosn
Crédit : VANDERLEI ALMEIDA / AFP
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La direction exécutive de Renault a été confiée Thierry Bolloré, "à titre provisoire", a indiqué le conseil d’administration du groupe dans la soirée du mardi 20 novembre. À ce titre, il bénéficie des "mêmes pouvoirs" que Carlos Ghosn, toujours en garde à vue au Japon.
"M. Ghosn, temporairement empêché, demeure Président-Directeur général", a souligné dans un communiqué le constructeur automobile français à l'issue d'une réunion extraordinaire de son conseil d'administration, convoquée après l'arrestation de Carlos Ghosn, soupçonné de malversations.
"Moi j’estime qu’aujourd’hui M. Ghosn n’est plus le PDG
de Renault. Ça c’est clair juridiquement parlant", estime au micro de RTL
Franck Daoût, délégué central CFDT chez Renault. Il salue pour sa part que la
direction exécutive du groupe soit confiée à Thierry Bolloré.
"La mise en place de M. Bolloré en tant que directeur
général délégué, c’était important pour les salariés et les organisations
syndicales", explique-t-il. Cependant il ne s’agit pour Franck Daoût que d’une
"réponse à court ou moyen terme" permettant "à Renault et l’alliance
(Nissan-Mitsubishi) de fonctionner".
