Le rapport d'expertises techniques tend à confirmer la responsabilité de la conductrice du car qui avait été percuté par un TER à Millas (Pyrénées-Orientales) fin 2017, selon Le Parisien. Le 14 décembre dernier, le car s'était retrouvé sur le passage à niveau et avait été coupé en deux par un train. L'accident avait coûté la vie à 6 collégiens.
Selon les deux experts qui ont analysé le véhicule, "l’origine de cet accident provient d’un freinage tardif de la conductrice de l’autocar". Elle aurait bien freiné et même "écrasé la pédale de frein", mais cela n'a pas suffi à éviter la barrière, le bus se retrouvant au milieu des rails. "Le seul obstacle pouvant se trouver devant son autocar dans son couloir de circulation nécessitant d’écraser la pédale de frein est la présence de la barrière fermée."
La conductrice du car a toujours affirmé que la barrière était restée ouverte. Mais les premiers éléments de l'enquête penchaient déjà dans le sens contraire. La majorité des témoignages d'élèves présents dans le car, des deux conducteurs du TER ou encore d'autres témoins, affirmaient que les barrières avaient bien fonctionné et étaient fermées lors du passage du bus.
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