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Accident de bus mortel en Côte-d'Or : "Certains parents n'ont rien dit à leurs enfants", révèle l'édile des Andelys

Au surlendemain de l'accident d'autocar qui a coûté la vie à une jeune fille sur l'A6, la difficile prise en charge des adolescents et de leurs parents. RTL est allé recueillir leurs témoignages, dont celui du maire des Andelys (Eure), où une cellule psychologique a été ouverte.

Un autocar (illustration).
Crédit : Anthony WALLACE / AFP
FAIT-DIVERS - La délicate prise en charge des rescapés de l'accident de bus en Côte-d'Or
00:01:31
Morad Djabari - édité par Joanna Wadel
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Deux jours après la mort d'une adolescente dans un accident de car en Côte-d'Or, le conducteur a été mis en examen ce lundi 4 mars pour "homicide involontaire". Le départ en colonie de vacances a tourné au drame lorsque le chauffeur du véhicule, un sexagénaire, s'est assoupi. Les 41 mineurs ont été rapatriés aux Andelys, en Normandie, où une cellule psychologique a été ouverte. RTL s'est rendu auprès des jeunes secourus.

Ses blessures ne sont que superficielles : un bras en écharpe lardé de débris de verre, mais Jules, 16 ans, avait besoin de se confier ce lundi 4 mars après-midi, pour évacuer le traumatisme psychologique. "C'est agréable de retrouver les personnes avec lesquelles on a vécu ça, et de pouvoir parler à des professionnels", a-t-il admis, avant d'évoquer le drame. 

"On a senti que le bus commençait à partir en zigzag, il [le chauffeur, Ndlr] a essayé de rattraper la route, mais le bus s'est renversé", s'est-il souvenu. La mère de Jules nous a aussi fait part de son anxiété : "Ils ne nous ont donné des informations que pour nos propres enfants", souligne-t-elle, tout en déplorant avoir appris au fil des heures "qu'il y avait une victime, des blessés graves". 

Plusieurs familles ont souhaité bénéficier de cette aide, plus que nécessaire selon le maire, Frédéric Duché : "Il y a des familles qui n'ont rien dit à leurs enfants", concernant la mort de la jeune fille, "car il ne savent peut-être pas comment expliquer que leur petite camarade est décédée", a commenté l'édile. "Les professionnels sont là pour expliquer comment parler aux enfants, comment relativiser", a-t-il ajouté. Certains enfants seront pris en charge individuellement, sur un temps long, par les psychologues.

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