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DOCUMENT RTL - "J'ai une espèce d'instinct..." : un témoin qui a tenté d'intercepter l'assaillant d'Ajaccio à "coups de chaise" raconte la scène
Un homme armé d’un couteau a été abattu par la police samedi 20 décembre en plein centre-ville d’Ajaccio. Présent sur les lieux, un témoin raconte à RTL cette scène de violence survenue lors d’une fête de Noël dans un bar, décrivant la sidération et sa tentative d'intervention, en plus de celle des forces de l’ordre.
Un homme armé d'un couteau a été abattu à Ajaccio, le 20 décembre 2025
Crédit : AFP
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Un homme armé d'un couteau a été abattu par des policiers par des tirs dans le centre-ville d'Ajaccio ce samedi 20 décembre, a annoncé le procureur de la République.
L'homme de 26 ans, un Belge né au Sénégal, selon une source proche de l'enquête, menaçait des passants en plein cœur de la ville. La police a d'abord fait usage d'un pistolet à impulsion électrique, sans succès. L'un des policiers a alors fait feu à plusieurs reprises sur l'homme, qui est décédé.
RTL a rencontré un témoin, Félix Bonardi, qui a assisté à la scène et a même tenté d'intervenir. L’ambiance était, selon lui, festive au bar Le Valinco, sur le cours Napoléon à Ajaccio. Environ 150 personnes étaient réunies pour une fête de Noël, avec de la musique, un barbecue, des enfants et des familles. Jusqu’au moment où des cris éclatent.
Des passants menacés avec un couteau
"À un moment donné, on entend des cris et on voit arriver un jeune homme très grand, très costaud, déterminé, avec un grand couteau à la main, qui est suivi par des policiers, raconte-t-il. On entend les policiers lui dire 'lâche le couteau'. Le policier prend une chaise, le coince dans l'entrée de l'école primaire Notre-Dame et là, il lui met un coup de pied et le renvoie cinq mètres. Le policier est aussi grand que lui, aussi costaud."
L’assaillant venait de menacer des commerçants et des passants, d’abord dans un commerce puis dans la rue, sur cette artère très fréquentée du centre-ville.
"J’ai pris une chaise, je lui ai mis un grand coup"
Le témoin est alors intervenu. "J'ai eu une espèce d'instinct, je prends une chaise, je cours vers lui, raconte-t-il. Je lui mets un grand coup de chaise sur la tête. J'étais dans un état de transe... C'est à ce moment-là que le policier me dit "Monsieur, calmez-vous, l'assaillant est mort".
Il assure ne pas avoir entendu les coups de feu tirés par les policiers au moment de la neutralisation. La piste terroriste est "écartée à ce stade", "puisqu'à aucun moment l'individu n'aurait proféré des menaces en ce sens", a précisé à la presse le procureur d'Ajaccio Nicolas Septe, sur les lieux de l'homicide samedi à la mi-journée.
