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Affaire Tarnac : "Le groupe de Tarnac n'existe pas", selon Benjamin Rozoux

INVITÉ RTL - Benjamin Rozoux, ancien accusé pour association de malfaiteurs terroristes puis mis hors de cause dans l'affaire du groupe de Tarnac, revient sur le procès, en cours, pour sabotage d'une ligne TGV. Il dénonce les approximations du procès verbal de filature et la protection dont bénéficient certains agents.

Le procès du groupe de Tarnac s'ouvre sur fond d'une enquête controversée
Crédit : PASCAL LACHENAUD / AFP
Affaire Tarnac : "Le groupe de Tarnac n'existe pas" selon Benjamin Rozoux
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Affaire Tarnac : "Le groupe de Tarnac n'existe pas" selon Benjamin Rozoux
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Yves Calvi & Éléonore De Marnhac
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Le procès pour association de malfaiteur du groupe de Tarnac se poursuit aujourd'hui, vendredi 23 mars. Événement rare, le tribunal correctionnel de Paris se déplace, en Seine-et-Marne, sur les lieux du sabotage d'une ligne SNCF. Il souhaite vérifier la cohérence du procès verbal d'une filature de Julien Coupat et son ex-compagne Yildune Levy, en novembre 2008. Ils sont aujourd'hui poursuivis pour sabotage d'une ligne TGV.


Pour Benjamin Rozoux, poursuivi dans ce procès pour refus de se soumettre à un prélèvement biologique et qui a, par ailleurs, bénéficié d'un non lieu pour l'association de malfaiteurs terroristes, ce procès verbal est "emblématique du type de travail fait dans les services antiterroristes et qui se passe totalement dans l'ombre". 

Le procès verbal mis en cause

Il dénonce la "porosité (...)  entre le haut de l'iceberg, la police judiciaire, et la DGSI, (...) qui sont des agents secrets". Il regrette notamment que ces agents de la DGSI, présents lors de la filature, ne soient pas opposables, car couverts par le secret défense. Les accusés ne peuvent donc pas confronter ces agents dans le cadre du procès. "On nous présente toujours les cinq même personnes, qui sont les rédacteurs du PV". 

Benjamin Rozoux déplore que ces rédacteurs couvrent des faits qu'ils "n'ont pas constaté eux même". Selon lui, les agents en filature ont "décroché pendant la soirée" car "il n'y (avait) rien de particulier à signaler" et ils se sont rendus comptent le lendemain que leurs cibles se trouvaient dans la zone qu'ils surveillaient. Benjamin Rozoux en est sûr, "il n'y a pas eu de surveillance sur l'ensemble de la nuit comme ils le prétendent".

"Une pression politique"

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Pour lui, la dimension politique de l'affaire et de leur arrestation en novembre 2008 est non négligeable. Les arrestations ont été "à grand spectacle" et Nicolas Sarkozy et Michel Alliot-Marie avaient un "discours politique affirmé sur la nature des arrestations et la nature des gens arrêtés". Il l'affirme, il y a eu, a l'époque, "une pression politique". 

Il ajoute aussi que le groupe de Tarnac a été entièrement construit par les services de renseignements français. De fait, il n'existerait pas de Groupe de Tarnac, "ni en 2008 ni aujourd'hui" si ce n'est en tant que groupe de défense. 

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