Vatican : drones, satellites, brouilleurs... Sécurité XXL pour le Conclave

Pour garantir le secret absolu du vote, l’Église a mis en place un dispositif de sécurité inédit, mêlant brouilleurs, inspections anti-espionnage et surveillance militaire.

Les cardinaux font la queue dans la chapelle Sixtine pour jurer sur la Bible de ne jamais révéler les secrets de leurs délibérations avant le début du conclave au Vatican, le 12 mars 2013

Crédit : OSSERVATORE ROMANO / AFP

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Le conclave 2025 démarre ce mercredi au Vatican. Deux semaines après la mort du pape François, les cardinaux du monde entier vont se réunir pour élire le nouveau chef de l’Église catholique. Une élection qui se déroule dans des conditions de sécurité extrêmement strictes.

Traditionnellement, le conclave se tient à huis clos, dans le secret le plus total. Mais en 2025, à l’heure des cyberattaques, des drones espions et de l’intelligence artificielle, le Vatican a décidé de muscler son dispositif. L’objectif : éviter toute fuite avant l’annonce officielle du nouveau pape.

Selon le magazine américain WIRED, la chapelle Sixtine est en train d’être transformée en véritable bunker numérique. Les fenêtres sont recouvertes de films opaques pour bloquer toute tentative d’observation depuis l’extérieur. Des brouilleurs de signal sont installés pour empêcher toute communication électronique.

Pas de téléphone pour les cardinaux

Les cardinaux participant au conclave sont totalement coupés du monde. Ils n’ont pas le droit d’avoir de téléphone portable, ni aucun moyen de communication. Toute tentative de contact avec l’extérieur est formellement interdite, et peut même être punie de prison. En parallèle, les bâtiments du Vatican sont minutieusement inspectés. Des équipes spécialisées recherchent d’éventuels micros espions ou caméras cachées dans les murs ou la décoration.

Un dispositif militaire déployé autour du Vatican

La Garde suisse et la gendarmerie vaticane sont sur le terrain pour assurer la sécurité de l’événement. Ces unités, lourdement armées, sont équipées de systèmes anti-drones et d’armements dignes d’une opération militaire. Le Vatican prend ces précautions très au sérieux. En 2020 déjà, il avait été la cible d’une cyberattaque venue de Chine, avec l’envoi de faux emails à des proches du pape. Cette fois, tout est fait pour que rien ne vienne perturber ce moment unique dans la vie de l’Église catholique.

L’objectif du Vatican est clair : que cette élection reste confidentielle, sacrée, et hors du monde moderne. Le successeur de François sera désigné dans un silence absolu… Et même le Saint-Esprit est prié de passer par un canal sécurisé.

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