Ukraine : une cyberattaque contre des sites Internet militaires et des banques

En pleine crise avec la Russie, l'Ukraine doit faire face à une cyberattaque qui vise des sites Internet militaires et deux banques publiques.

Un ordinateur touché par une cyberattaque (illustration)

Crédit : ROB ENGELAAR / ANP / AFP

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En pleine crise avec la Russie, les autorités ukrainiennes ont annoncé que plusieurs sites internet officiels ukrainiens et deux banques publiques ont été visés par une cyberattaque. Dans un communiqué, le Service d'État pour les communications spéciales a déclaré : "Une puissante attaque visant plusieurs ressources ukrainiennes est observée depuis l'après-midi." Les sites internet du ministère de la Défense et des forces armées de l'Ukraine étaient inaccessibles. Les services en ligne de deux banques publiques, Privatbank et Ochtchdbank ont été perturbés avant un retour à la normale dans la soirée.

Pas de doute pour le Centre gouvernemental pour les communications stratégiques et la sécurité de l'information qui pointe du doigt "l'agresseur", une expression généralement utilisée pour désigner la Russie. "Un groupe de spécialistes (…) de la cybersécurité prend toutes les mesures nécessaires pour (…) localiser la cyberattaque", a assuré le Service d'État pour les communications spéciales.

Ce nouvel incident intervient au moment où, à la suite d'intenses échanges diplomatiques et de la menace de sanctions, la Russie, soupçonnée de préparer une invasion de l'Ukraine, a annoncé mardi le retrait de certaines de ses unités militaires massées aux frontières de ce pays, officiellement pour y effectuer des manœuvres. Les Occidentaux ont qualifié cette annonce de signe positif, mais ont souligné qu'ils attendaient qu'elle soit suivie d'effet.

Une attaque informatique d'ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes afin de désorganiser les autorités est un des scénarios évoqués comme pouvant être le signe avant-coureur d'une offensive militaire classique. En janvier, l'Ukraine avait déjà été la cible d'une cyberattaque d'ampleur contre nombre de sites internet gouvernementaux. Les autorités avaient alors affirmé avoir des preuves de l'implication de la Russie.

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