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Gaza City (image d'illustration)
Crédit : Saeed M. M. T. Jaras / ANADOLU / Anadolu via AFP
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Les six structures de santé encore debout dans la ville de Gaza n'ont presque plus les moyens de fonctionner. Il manque de tout : les blessés sont posés à même le sol ou sur les structures en fer des lits. Cela fait longtemps qu'il n'y a plus de matelas. Ces dernières heures, l'armée israélienne se rapproche.
Andee Vaughan, infirmière américaine à l'hôpital Al Quds, décrit la situation au micro de RTL : "Les hélicoptères tournent au-dessus de nous, ils tirent je ne sais où. Il y a aussi des tirs d'artillerie. La situation empire et on me demande d'évacuer, mais j'ai peur de traverser une zone de combat active. Car nous sommes encerclés par l'armée israélienne."
La panique s'empare des soignants et aussi des patients. Des bébés sont en soins intensifs et ne sont pas transportables, a alerté le docteur Azra Zyada, qui documente les exactions envers le personnel médical à Gaza.
Les bébés sont beaucoup trop faibles
docteur Azra Zyada au micro de RTL
"Rien que le fait de les bouger ou de les soumettre au bruit intense des bombardements peut les tuer. Ils sont beaucoup trop faibles. Une évacuation doit être organisée, planifiée et on doit avoir l'assurance d'avoir un endroit où les traiter dans le sud. Sauf que la situation dans le sud est aussi effroyable qu'ici, voire même pire", raconte le docteur Azra Zyada, joint par RTL.
Les équipes espèrent juste être épargnées par les bombardements qui ravagent toute la ville de Gaza. Lundi 23 septembre 2025, la clinique Omar al Muktar a été pulvérisée par un missile israélien. Les soignants et patients ont eu 30 minutes pour évacuer.
Dans ses conditions, Médecins sans frontières a révélé être contraint de suspendre ses activités à Gaza ville. L'ONG ne peut plus réaliser ses missions humanitaire, ses cliniques sont encerclées par l'armée israélienne. Tzahal mène une offensive terrestre d'ampleur dans la plus grande ville de l'enclave palestinienne.
Mathieu Bichet, directeur médical adjoint de MSF France, il est présent sur place, explique pour RTL que l'ONG "travaille sur un site qu'on appelle 'déconflicté', c'est-à-dire qui est censé ne pas être ciblé par l'artillerie et puis les attaques aériennes à l'armée israélienne".
"Mais, poursuit-il, devant l'avancée des troupes, notamment des chars d'assaut dans le secteur où l'on travaille, on a considéré que ce n'était plus tenable pour nous de rester, pour qu'on soit en sécurité. On a dû malheureusement laisser les patients sans tellement d'options de suivi. C'est assez déchirant et c'est très difficile". Médecins sans frontières souhaite malgré tout continuer de soutenir certains hôpitaux à Gaza.
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