Le dirigeant syrien Bachar el-Assad et sa famille se trouvent à Moscou, ont annoncé dimanche 8 décembre les agences de presse russe, citant une source au Kremlin, après la chute des autorités syriennes provoquée par une offensive éclair de groupes rebelles menés par des islamistes radicaux. Allié de Bachar el-Assad, la Russie leur a accordé l'asile sur la base de considérations humanitaires.
Lundi 9 décembre, la situation semble calme à Damas, la capitale du pays. Des rebelles armés circulent dans les rues et les habitants continuent de constater les stigmates de la prise de la ville, avec les blindés de l'armée régulière abandonnés, les statues déboulonnées et les portraits de Bachar el-Assad déchirés et piétinés.
Sur les réseaux sociaux, des vidéos de la résidence du dictateur saccagée se multiplient. À 30 kilomètres de Damas, les détenus de la prison militaire de Saidnaya, lieu de torture du régime, ont été libérés. Pendant ce temps, à la frontière turque, des milliers de réfugiés syriens se sont massés avec l'espoir de rentrer chez eux après plusieurs années d'exil.
Sur place, l'évêque Georges Assadourian décrit pour RTL les dernières heures à Damas : "Les gens ont besoin de manger mais tous les magasins sont fermés. La plupart des gens ne peuvent pas sortir parce qu'ils ont peur". "On a voulu descendre dans les rues et vu beaucoup de jeunes de 15 ou 16 ans armés qui ont commencé à casser des voitures et des maisons", a-t-il poursuivi. Avant d'ajouter : "Tout le monde veut sortir de cette guerre".
Depuis la prise de la capitale syrienne, les rebelles islamistes ont tenu des propos modérés. Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ancienne branche d'Al-Qaïda en Syrie, est une organisation classée terroriste par les États-Unis et l'Union européenne. Avant de prendre le contrôle de Damas, ces islamistes se situaient dans la région d'Idleb depuis 2015, dans le nord-est du pays.
Aujourd'hui, le groupe HTS dit vouloir respecter les minorités et veut représenter une Syrie "unie" avec tous les communautés religieuses représentées. Depuis le début de son offensive, il fait preuve de retenue. Son chef, Abou Mohammed al-Jolani, a demandé à ses combattants de ne pas prendre d'assaut les bâtiments publics et affirme vouloir mettre en place une transition du pouvoir.
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