- 21m17s
2 min de lecture
Le président américain Donald Trump serre la main de son envoyé spécial, Steve Witkoff, à la Maison Blanche à Washington, DC, le 6 mai 2025.
Crédit : JIM WATSON / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Steve Witkoff est très occupé en ce moment. Celui qui a été chargé par le président américain de négocier la paix au Proche-Orient n'a aucun complexe, notamment pour dire qu'il enchaîne les documentaires sur Netflix pour combler ses lacunes en géopolitique. L'homme de 68 ans n'avait aucune expérience diplomatique. Mais c'est un proche de Donald Trump, une amitié qui vaut tous les CV du monde pour le locataire de la Maison-Blanche.
Elle est née dans les années 80, du côté de New York. À l'époque, Steve Witkoff, jeune avocat en droit immobilier, est en admiration totale devant ce client milliardaire. Grand fan, il a donc décidé de se lancer dans les affaires en rachetant des immeubles entiers. Avec son flair et son culot, ce natif du Bronx a fait fortune, comme son ami. Les deux hommes jouent très souvent ensemble au golf.
Plusieurs épreuves ont rapproché Trump et Witkoff. Ce dernier a perdu l'un de ses trois fils, décédé d'une overdose, en 2011. Le président américain a mesuré la loyauté de son ami quand le sexagénaire ne l'a pas lâché après l'assaut du Capitole. Steve Witkoff a aussi témoigné lors du procès de Donald Trump pour fraude il y a deux ans.
La nomination de Steve Witkoff a provoqué des remous. Surtout qu'il y a déjà un secrétaire d'État, en la personne de Marco Rubio. La méthode de ce proche de Donald Trump interroge. Il se déplace rarement avec une équipe. Lors de ses rencontres avec Vladimir Poutine, Steve Witkoff est seul. Un interprète du Kremlin assure la traduction.
Une méthode qui frôle l'amateurisme. Il a aussi fait de jolies bourdes. Il s'est déjà trompé dans le nombre ou le nom des régions revendiquées par la Russie. Et sa déférence envers le chef du Kremlin agace énormément. Il est étrillé par certains médias américains.
Mais Steve Witkoff continue à faire de la diplomatie avec son sens des affaires. Transformer la bande de Gaza en Riviera ? C'était son idée. Il avait soufflé cette suggestion à Donald Trump. Il avait exigé de rencontrer Benjamin Netanyahu en plein shabbat, aucun problème pour lui. Pareil pour négocier directement avec le Hamas le retour du dernier otage américain.
Ce qui l'anime, et il ne s'en cache pas, c'est de ramener un deal, un accord, pour ne pas dire contrat à son patron de président et lui taper dans la main. Comme on le fait dans les affaires.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte