Investiture de Donald Trump : le président américain annonce qu’il va gracier des assaillants du Capitole

À la suite de son investiture, lundi, Donald Trump a déclaré qu’il allait gracier “beaucoup” de personnes ayant participé à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.

Donald Trump lors de son investiture.

Crédit : Jim WATSON / AFP

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Donald Trump a annoncé qu'il allait signer, dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 janvier, heure française, des décrets de grâce en faveur de personnes condamnées pour leur participation à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Il les a qualifiées d'"otages".

"Ce soir je vais signer des grâces pour les otages du 6 janvier", a déclaré le nouveau président républicain lors d'un meeting à Washington après son investiture. "Dès que je pars d'ici, je vais au Bureau ovale et je signerai des grâces pour beaucoup de gens, beaucoup de gens", a-t-il précisé.

"C'est pour le 6 janvier, pour les otages, environ 1.500 personnes qui seront complètement graciées", at-t-il dit en signant le décret. Donald Trump a indiqué qu'il comportait des commutations de peine. "Cette proclamation met fin à une grave injustice nationale infligée au peuple américain au cours des quatre dernières années et commence un processus de réconciliation nationale", selon le texte du décret publié par la Maison Blanche.

Ce jour-là, des centaines de ses partisans chauffés à blanc par les accusations sans fondement de fraude électorale de la part de Donald Trump avaient pris d'assaut le Capitole, sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de son adversaire Joe Biden. Depuis, quelque 1.600 personnes ont été arrêtées et inculpées, dont plus de 1.270 ont été condamnées.

Plus tôt dans la journée de lundi, Donald Trump avait déjà multiplié les déclarations chocs durant son discours. Il avait ainsi annoncé un "âge d'or" pour les États-Unis et promis de leur redonner leur "grandeur". Il s’est également prononcé en faveur de la fin du droit du sol et du droit d'asile, tout en répétant sa volonté de lutter contre l’immigration venue du Mexique.

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