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Les Nations unies réunies en assemblée générale, le 28 septembre 2015
Crédit : SIPA
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Le sommet sur le climat exceptionnel car il s’est glissé, au pied de biche, à l’agenda de cette 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies qui s’ouvre ce lundi 23 septembre.
C’est le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui a lancé cette invitation au débotté et on sent que c’est difficile de mobiliser puisque sur les 136 chefs d’État présents cette semaine à New-York, seuls soixante ont répondu favorablement à cette nouvelle réunion sur le climat. "Le climat ? Mais on pensait que c’était réglé cette histoire ? On a mis des trottinettes partout, tout va bien, on peut passer au sujet important. Qui a des places pour Mamma Mia ! à Broadway ?".
Beaucoup de diplomates n’ont pas voulu se rendre à
cette réunion tout simplement parce qu’ils n’ont pas envie de se faire souffler
dans les bronches. Car, pour l’instant, la lutte contre le réchauffement
climatique n’est pas un grand succès. Le
secrétaire général de l’ONU veut de nouveaux engagements alors que les
précédents n’ont pas été respectés.
C’est pour ça qu’il a convoqué cette réunion notamment sous pression citoyenne. Le secrétaire général de l’ONU attend un vrai geste. Après l’Accord de Paris en 2015, on était tous les gagnants du loto.
Problème : l’Accord de Paris
n’est pas contraignant. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre sont
reparties à la hausse ces dernières années, augmentant de 1,6 % en 2017 et
2,7% en 2018. En France, elle est 4,5% plus élevée que nos objectifs
fixés. António Gutteres
veut des actes concrets, notamment une neutralité carbone en 2050. Il pense
ensuite que cela pourra faire boule de neige.
Ce sommet pour le climat c’est un peu comme en soirée
quand vous pendant toute la fête vous entendez des gens vous dire : "Mais, il est pas là
Julien ?". Le Julien de ce sommet climat, c’est Donald
Trump, absent, tout comme les Australiens ou les Brésiliens. En revanche, les Chinois et les Indiens, très pollueurs, seront présents car ils ont compris les opportunités économiques. Ils veulent jouer
les premiers rôles.
Dimanche 22 septembre, en Suisse, quelques citoyens ont honoré la mémoire du Pizol, un des glaciers les plus étudié du pays et disparu à cause du réchauffement climatique. Une marche funèbre a eu lieu. Tout le monde était en noir, avec couronne de fleurs comme en août dernier avec la même cérémonie sur un ex-glacier islandais.
Le bateau est parti vendredi du nord de la Norvège, direction l’Arctique pour, une nouvelle fois, mesurer le réchauffement de la planète. La mission est inédite par son ampleur : 600 chercheurs de dix-sept pays sont impliqués. Arrivé près du pôle Nord, le Polarstern va éteindre ses machines, se laisser emprisonner par les glaces et se laisser dériver vers le sud pendant douze mois.
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