Dans un nouveau rapport de scientifiques, on nous annonce un
réchauffement climatique plus fort que prévu, voir des températures supérieures de 6 à 7 degrés en 2100 si on continue comme
actuellement et ça, quelque soit les efforts réalisés par chacun. Le script du
futur le plus optimiste imagine que l’on serait tout juste sous l’objectif de
2°C de réchauffement, acté par l’accord de Paris, en 2100 si on arrête toute émission de CO2,
maintenant, tout de suite.
Le précédent rapport du GIEC prévoyait une
hausse de 4 degrés, là on parle de 6 à 7 degrés. Qui a raison ?
Les deux en fait. Le rapport publié hier à été réalisé
par des scientifiques français membres du CNRS, du Centre d’étude atomique et de
Météo France. Il doit servir de base au futur rapport du GIEC prévu pour 2021-2022. Le GIEC, groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat, réunit 195 pays appartenant à l’ONU, a pour but de réunir toutes les informations sur le climat
et de proposer un rapport global sur son évolution. Ce n’est pas un organisme
scientifique mais de synthèse. Le GIEC va donc se servir de cette étude
française mais pas sur qu’il en retienne les conclusions.
L’accumulation de ces rapports
fait le miel des climato-sceptiques qui pointent le fait que les scientifiques ne sont pas d'accord entre eux. Rappelons que, pour Donald Trump, le
réchauffement climatique est une invention chinoise pour embêter les industriels
américains.
D’après une étude belge et publiée dans le magazine scientifique Nature communication, des particules émis par les pots d’échappement ou la combustion de bois et de charbon ont été retrouvées dans des placentas de femmes après leur accouchement. Cette étude montre que ces pollutions peuvent traverser cette barrière jusqu’au fœtus. La femme enceinte pourrait en souffrir. On ne connait pas encore les conséquences sur l’enfant.
On l’a tous fait, balancer son trognon de pomme ou sa peau de banane dans la nature en se disant que les fruits ne polluent pas puisqu'ils reviennent à la terre. En fait, non. Les gardes du parc national des glaciers dans le Montana aux États-Unis expliquent que les animaux ne mangent pas ces déchets car ils ne les connaissent pas, donc ça ne leur fera pas du bien.
De plus, si une peau de banane est bien biodégradable, le processus peut demander deux ans, tandis qu'il faudra tout de même huit semaines pour un trognon de pomme.
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