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Donald Trump s'est exprimé à propos des violences conjugales.
Crédit : AFP
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Le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, tenu à Anchorage ce samedi 16 août, en Alaska, restera sans doute dans les mémoires pour ses images : limousine présidentielle, tapis rouge, poignées de main appuyées... plutôt que pour ses résultats diplomatiques. Car au-delà du décorum, aucun cessez-le-feu, même temporaire, n’a été annoncé.
Carole Grimaud, spécialiste de la Russie, et le général Vincent Desportes étaient invités au micro de RTL, ce samedi 16 août, pour détailler les enjeux de cette réunion. Selon la première, l'absence de résultat est en réalité une victoire pour Moscou : "Toutes les images ont montré que Vladimir Poutine était reçu en grandes pompes avec un accueil particulièrement chaleureux par le président Trump."
Carole Grimaud précise : "Le côté russe est satisfait de ne pas avoir signé de cessez-le-feu et de n'avoir rien cédé." Pour cette spécialiste de la Russie, il ne fait aucun doute que le maître du Kremlin a aussi "gagné du temps" sur le plan économique et de possibles sanctions agitées depuis un certains temps par Donald Trump.
Du point de vue militaire, l’analyse du général Vincent Desportes est encore plus tranchante : "Si Trump avait été vraiment content de ce qu’il s’était passé, il l’aurait dit, il aurait explosé de joie. Le fait qu’il ait très peu parlé, qu’il se soit peu exposé, montre qu’il n’est pas satisfait finalement." Selon lui, le président américain s’est vu dépassé par un Vladimir Poutine parfaitement préparé et venu avec des objectifs précis : "Il venait chercher deux choses : de la respectabilité et gagner du temps."
Sur le terrain militaire, Poutine en sort renforcé, juge le général Desportes : "Aujourd’hui, ce sont bien les Russes qui ont la main haute sur les combats. L’absence de cessez-le-feu va lui permettre de continuer d'avancer. Poutine va pouvoir continuer sa guerre. (...) L’Ukraine ressent que Trump n’a rien gagné. Et les Européens, qui ont été menacés tant par Poutine que par Donald Trump."
En somme, Vladimir Poutine a remporté une victoire de communication. Il signe son grand retour sur la scène diplomatique, sans avoir rien cédé. À l’inverse, Donald Trump, malgré la mise en scène soigneusement orchestrée, ressort affaibli. Sans accord, sans engagement clair, il laisse la guerre se poursuivre et l’Europe dans l’incertitude.
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