"Une pression de plus en plus importante de la part du ministère de la Défense pour clore les dossiers aussi vite que possible" : des anciens enquêteurs chargés d'investigations sur des accusations de crimes de guerre contre les troupes britannique accusent le gouvernement britannique d'avoir cherché à étouffer ces accusations.
Le gouvernement britannique avait décidé en février 2017 de mettre fin à des centaines d'enquêtes, dont de nombreuses non résolues. Une décision alors vivement critiquée par des ONG comme Amnesty international. Pour une dizaine d'anciens enquêteurs, qui se sont confiés au Sunday Times et à la BBC, le gouvernement n'avait "aucune intention de poursuivre le moindre soldat".
Parmi les exactions dénoncées, le Sunday Times évoque notamment les meurtres de trois enfants et d'un jeune homme en Afghanistan en 2012 par un soldat des SAS, les forces spéciales, sans que des poursuites ne soient engagées. Des violences en 2003 à Bassora (Irak) sur des prisonniers, qui auraient entraîné la mort d'au moins d'eux d'entre eux, ou encore la mort par balle d'un policier irakien la même année sont également pointées du doigt.
Cité par le journal, le ministère de la Défense a fait valoir que c'est à l'issue d'enquêtes approfondies que le service indépendant chargé des poursuites a décidé de ne pas engager de poursuites dans aucun des dossiers qui lui ont été transmis. Un documentaire sur ces accusations est diffusé lundi 18 novembre dans l'émission Panorama sur la BBC.
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