Royaume-Uni : le British Museum partiellement fermé après une attaque de ses systèmes informatiques

Selon le célèbre musée londonien, un sous-traitant licencié "la semaine dernière" est à l'origine du sabotage. L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a été arrêté puis relâché sous caution, en attendant la suite de l'enquête.

The British Museum

Crédit : JUSTIN TALLIS / AFP

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Le British Museum de Londres, l'un des plus grands musées au monde, a annoncé ce samedi 25 janvier la fermeture de plusieurs de ses galeries après la "mise hors service" de ses systèmes informatiques par un ex-contractuel.

"Nous travaillons d'arrache-pied pour que le musée redevienne pleinement opérationnel, mais c'est avec regret que nos expositions temporaires ont été fermées aujourd'hui et le resteront tout au long du week-end", a déclaré un porte-parole du musée. "La capacité d'accueil" du public" a dû être "restreinte". La priorité sera donnée aux personnes ayant réservé un créneau de visite. Une partie de la collection permanente a également été fermée vendredi, selon l'agence de presse britannique PA.

D'après l'institution londonienne, connue dans le monde entier pour abriter la pierre de Rosette ou les députées frises du Parthénon, ce "sous-traitant avait été licencié la semaine dernière". L'homme se serait introduit dans le musée puis aurait mis "hors services" plusieurs systèmes informatiques. Pour sa part, la police londonienne a indiqué avoir été alerté jeudi aux alentours de 20h25 GMT par le musée, celui-ci expliquant "qu'un homme s'était introduit dans ses locaux et avait endommagé le système de sécurité et le système informatique".

Âgé d'une cinquantaine d'années, il a été arrêté dans la foulée puis relâché sous caution, en attendant la suite de l'enquête, a précisé dans un communiqué un porte-parole du Met, la police de Londres.

Un ex-employé avait déjà volé plus de 2.000 pièces

Ces dernières années, le musée a été secoué par le vol de plus de 2.000 pièces de ses collections par un ex-employé. L'affaire avait été rendue public en août 2023.

Certaines se seraient retrouvées sur le site d'enchères en ligne eBay et le musée semblait au courant depuis 2021. Des centaines d'objets ont été retrouvés depuis. Le scandale a entraîné la chute de son directeur, Hartwig Fischer. Il a été remplacé par Nicholas Cullinan, qui était auparavant responsable de la National Portrait Gallery.

Fondée en 1753, l'institution, dont la visite est gratuite, représente l'attraction touristique la plus prisée du Royaume-Uni.

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