Un deuxième coup de fil en quatre jours. Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont à nouveau entretenus lundi 31 janvier pour tenter d'amorcer une désescalade dans le dossier ukrainien. Sur place, la menace d'une invasion inquiète de plus en plus. Enfin, pas tout le monde.
À l'est du pays, plus on s'approche de la frontière, plus l'influence russophone est importante. Alexander, avocat, n'accepte de répondre qu'en russe, condition préalable à notre entretien. Pour lui, Russie, Ukraine sont un seul et même peuple. "Je n'aime pas du tout cette période. Je crois surtout que tout le monde, même en Ukraine, essaye de faire monter un problème avec la Russie qui n'en est pas un. On n'a rien à craindre", assure-t-il.
Les accusations de la diplomatie britannique : les services de renseignement russes essaieraient de déstabiliser l'Ukraine de l'intérieur, ce que, bien entendu, la Russie dément. Absurdité, selon Moscou. "Moi, ça ne me dérange pas", répond même ce chauffeur de taxi pro-Poutine. "Pourquoi devrais-je avoir peur de Vladimir Poutine? Ici, c'est pire. Je travaille douze heures par jour. Je gagne l'équivalent de 35 dollars par jour pour mon boulot de taxi. En Russie, les gens gagnent mieux. Qu'est-ce que j'ai à craindre de rejoindre la Russie ?"
Avec les réflexes d'une génération qui a grandi dans l'empire soviétique, les Américains dramatiseraient la situation. La Russie, elle, serait guidée par un homme providentiel.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte