Élection américaine 2024 : pourquoi les "swing states" sont-ils la clé du scrutin ?

Tous les quatre ans, lors de l'élection présidentielle américaine, on distingue deux types d'États. Les premiers sont ceux où l'issue du vote est quasiment certaine. Les seconds, appelés "swing states", sont ceux où le résultat est incertain. Dans ces États, les électeurs oscillent entre les candidats, et d'une élection à l'autre, les Républicains comme les Démocrates peuvent l'emporter.

Ces "swing states" (état bascule), parfois surnommés "purple states" (en lien avec le violet, mélange du bleu démocrate et du rouge républicain) ou "battleground states" (état de bataille), ont la capacité de faire basculer une élection. En effet, si un candidat arrive en tête dans l'un de ces États, il remporte tous les votes des grands électeurs qui lui sont associés, selon le principe du "winner-takes-all", c'est-à-dire que le vainqueur remporte tout.

Il existe cependant deux exceptions à ce principe. Les États du Maine et du Nebraska appliquent un système de répartition proportionnelle des grands électeurs, ce qui signifie que le nombre de grands électeurs alloués est proportionnel au nombre de votes obtenus.

Cette année, les États qui seront déterminants pour l'issue du scrutin sont : l'Arizona, la Caroline du Nord, la Floride, la Géorgie, le Michigan, le Minnesota, le Nevada, le Nouveau-Mexique, la Pennsylvanie, et le Wisconsin. En 2020, Joe Biden avait remporté tous ces États, à l'exception de la Caroline du Nord.

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Cependant, cette année, la situation s'annonce difficile pour les démocrates, notamment en Arizona, où les positions fermes de Donald Trump sur des questions comme l'immigration trouvent un écho favorable parmi certains électeurs de cet État frontalier du Mexique.

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10/07/2025 à 18:15 - 17m14s