Après les accusations, place à la défense. Introduit dans un smartphone, le logiciel d'espionnage Pegasus, conçu par la société israélienne NSO, permet d'en récupérer les messages, photos, contacts, et d'activer à distances les micros. Ainsi, il aurait été utilisé sur plusieurs cibles potentielles, dont Emmanuel Macron, par différents États.
Ces accusations ont été niées par la société israélienne. "Je peux vous affirmer avec certitude que le président Macron n'était pas une cible", a indiqué Chaïm Gelfand, un haut responsable du groupe, à la chaîne I24 news, comme le rapporte L'Express. "Il y a certains cas qui ont été révélés, qui nous gênent", a-t-il ajouté.
"Nous continuons à essayer de déterminer tous les faits et cela remonte à plusieurs années donc il faut du temps pour tout passer en revue. Le fait qu'un journaliste ou un militant ait été la cible d'un système comme celui-ci est automatiquement considéré comme un détournement", a affirmé Chaïm Gelfand, alors que de son côté, le groupe a dénoncé une campagne "vicieuse et calomnieuse" menée par le consortium de 17 médias à l'origine des révélations.
À l'instar d'Emmanuel Macron, des membres du gouvernement français mais aussi le roi du Maroc Mohammed VI et le Premier ministre pakistanais Imran Khan font partie d'une liste de 50.000 numéros de téléphone, sélectionnés par les clients de NSO depuis 2016 pour être potentiellement surveillés. 180 journalistes sont également concernés.
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