Les négociations menées par l'envoyé spécial américain Steve Witkoff au Moyen-Orient sont "un pas en avant vers un accord mutuellement satisfaisant", rassure la Maison Blanche. Elle précise que "les parties ont convenu de se rencontrer de nouveau samedi prochain". C'est ce que confirme également le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.
Ces rendez-vous organisés font partie des plus importants depuis le retrait américain en 2018, sous la présidence de Donald Trump, d’un accord conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire du pays en échange d’une levée des sanctions.
Si le contexte récent n'est pas au beau fixe, il n'est pas vraiment plus réjouissant en remontant quelques années en arrière. Les États-Unis et l'Iran n'ont pas de relations diplomatiques depuis 1980.
Cette relation semblait ne pas aller en s'arrangeant depuis le retour de Donald Trump à la présidence américaine puisque le milliardaire menace de recourir à l'option militaire en l'absence d'un compromis.
"La partie américaine a également déclaré que l'accord souhaité est celui qui peut être atteint dans les plus brefs délais, mais cela ne sera pas facile et nécessitera la volonté des deux parties", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi à la télévision d'Etat iranienne.
"Lors de la réunion (du samedi 12 avril), je pense que nous nous sommes beaucoup rapprochés d'une base de négociation (...). Ni nous ni l'autre partie ne voulons de négociations infructueuses, de discussions pour le simple plaisir de discuter, d'une perte de temps et de négociations qui s'éternisent", a-t-il ajouté.
Les discussions se sont déroulées dans "une atmosphère cordiale", a affirmé pour sa part le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, qui a servi de médiateur pendant les échanges - bien que les Américains avaient appelé à des discussions directes.
Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, l'Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie.
Donald Trump, quant à lui, a adopté une politique de "pression maximale" à l'égard de l'Iran et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier. Il avait créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de joutes verbales entre deux pays qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.
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