La capitale sud-coréenne Séoul a sombré dans le drame ce samedi. Au moins 153 personnes, dont 1 Français et 19 étrangers, sont mortes durant les festivités de la fête de Halloween à la suite d'une bousculade dans le centre de la ville, où plusieurs dizaines de milliers de fêtards, pour la plupart très jeunes, étaient rassemblés pour festoyer.
Tandis qu'une semaine de deuil national a été décrétée, le président Yoon Seok-youl a promis qu'une enquête rigoureuse aurait lieu afin de déterminer les circonstances de la tragédie. En attendant, les enquêteurs ont continué à se refaire le déroulé de la soirée pour essayer d'y voir plus clair. Dès le début des festivités, il était déjà impossible d'avancer dans cette ruelle large de seulement quatre mètres. Un peu plus tard, des policiers ont commencé à tenter de prévenir la population d'évacuer, mais leurs recommandations étaient couvertes par la musique qui sortait des haut-parleurs.
C'est à 22h20 qu'a commencé la bousculade meurtrière. Un enquêteur a décrit des scènes d'horreur avec des personnes compressées jusqu'à l'étouffement, des jeunes qui tombent comme des dominos enterrés par la foule et de nombreux corps gisants au sol. Le piège s'était déjà refermé et il était trop tard pour réussir à s'extirper de ce mouvement de foule.
Malgré l'arrivée des premières ambulances tout près du lieu du drame dès 22h30, les secours se sont très vite retrouvés débordés. Certains civils ont même commencé à prodiguer des massages cardiaques. Au total, près de 848 secouristes sont intervenus pour tenter de venir en aide aux blessés.
Cette bousculade est l'un des accidents les plus meurtriers dans l'histoire de la Corée du Sud. Sébastien Falletti, correspondant en Asie pour nos confrères du Figaro, a confié au micro de RTL que sur place, la situation demeurait très tendue, entre tristesse et colère : "Il y a plusieurs autels où les gens viennent se recueillir. On est encore sous le choc, entre la tristesse et la rage. Des questions commencent à se poser sur les causes de ce drame".
L'enquête qui a commencé à ce sujet s'annonce particulièrement lourde, voire explosive sur le plan politique : "Il y a une grande question sur le dispositif des policiers. D'après ce que j'ai vu en étant sur place, il y avait très peu de forces de l'ordre durant cette soirée", a assuré Sébastien Falletti. "La question est de savoir si elles étaient à la hauteur de l'événement". Cette tragédie risque de devenir, dans les prochaines semaines, un vrai sujet de discorde et d'affrontements politiques.
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