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Mort du chef d'Al-Qaïda : "C'est une perte importante pour le terrorisme", déclare un spécialiste
Claude Moniquet, ancien membre des renseignements français et spécialiste du terrorisme, affirme que la mort Ayman Al-Zawahiri est symbolique et importante pour le terrorisme.
Le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé dans la nuit du 2 août la mort du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri. Il avait succédé à Oussama Ben Laden en 2011 et a été tué dans la nuit de samedi à dimanche par une frappe de drone. Il était considéré comme l'un des cerveaux des attentats du 11 septembre.
"C'est une information importante parce que Al-Zawahiri a 71 ans, c'était un très vieux routier du djihadisme international. Il avait adhéré aux frères musulmans à 14 ans en Égypte", souligne Claude Moniquet, ancien membre des renseignements français et spécialiste du terrorisme au micro de RTL, mardi 2 août. "Il avait rejoint Al-Qaïda et au sein d'Al-Qaïda, il avait été réellement l'idéologue, le cerveau de l'organisation aux côtés de Ben Laden", poursuit-il.
Pour Claude Moniquet "quand un criminel de cette ampleur disparaît, le monde est toujours un peu plus sûr". Mais il nuance ensuite ses propos et précise tout de même qu'Al-Zawahiri n'était pas quelqu'un qui donnait les ordres opérationnels. "Il nourrissait l'organisation idéologiquement en lui apportant son savoir", explique Claude Moniquet. "Je ne pense pas que le monde soit beaucoup plus sûr, même si symboliquement c'est très clair, c'est une perte importante pour le terrorisme", conclut-il.
