Météo : des éclairs sud-américains battent des records de longueur et de vitesse

Deux nouveaux records de distance et de durée pour un éclair ont été établis par l'Organisation météorologique mondiale ce jeudi 25 juin. En 2018, un éclair a parcouru une distance de 700 km quand un autre s'est déployé dans le ciel pendant près de 17 secondes en 2019.

Des éclairs dans le ciel (Illustration).

Crédit : PRAKASH SINGH / AFP

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Le 31 octobre 2018, un éclair a traversé sur une distance de plus de 700 km le ciel du Brésil. Il détient à ce jour le record de la plus grande longueur jamais enregistrée pour un éclair, établi grâce aux nouvelles technologies d'imagerie satellitaire, a annoncé l'Organisation météorologique mondiale ce jeudi 25 juin.

Un autre record a été validé par les experts de l'Organisation sur les extrêmes météorologiques et climatiques, celui de l'éclair qui a duré le plus longtemps : un seul éclair qui s'est déployé dans le ciel du Nord de l'Argentine le 4 mars 2019 pendant 16,73 secondes, la durée la plus longue jamais observée pour un seul éclair.

La longueur du premier qui a zébré le ciel du Brésil en 2018 correspond à la distance entre Boston et Washington aux États-Unis ou entre Londres et Bâle en Suisse, selon l'Organisation.

Des nouvelles technologies pour mesurer la longueur et la durée d'un éclair

Ces deux records de longueur et de durée sont plus de deux fois supérieurs à ceux enregistrés précédemment. Le précédent record de longueur était celui de l'éclair de 321 km de long, enregistré le 20 juin 2007 dans l'État américain de l'Oklahoma.

Le précédent record de durée, 7,74 secondes, a été mesuré le 30 août 2012 dans le Sud de la France. Les nouveaux records ont pu être validés grâce aux récents progrès réalisés dans la cartographie des éclairs avec des instruments installés à bord des satellites d'observation qui permettent de mesurer en continu "la longueur et la durée des éclairs sur de vastes étendues géo-spatiales", a déclaré Randall Cerveny, rapporteur en chef du comité d'experts.

Ces nouvelles technologies ont permis la détection "d'extrêmes connus sous le nom de méga-éclairs qui auparavant n'étaient pas observés", selon Michael J. Peterson, du Laboratoire national de Los Alamos aux États-Unis.

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