- Accueil
- Actu
- International
- Les infos de 6h - Conflit Israël-Hamas : ce que contient l'accord de libération d'otages
Les infos de 6h - Conflit Israël-Hamas : ce que contient l'accord de libération d'otages
Un accord a été annoncé dans la nuit de mardi à mercredi par le gouvernement israélien et le Hamas, pour la libération d'une partie des otages retenus par le mouvement terroriste palestinien. Une trêve de quatre jours aura lieu en échange.
Le cauchemar touche à sa fin pour une partie des otages retenus depuis près d'un mois et demi par le Hamas. Le gouvernement israélien a donné son feu vert à un accord, dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 novembre, également annoncé par le mouvement islamiste palestinien. Cet accord prévoit la libération d’une cinquantaine d’otages, dont 30 enfants, 8 mères et 12 autres femmes retenus par le Hamas, en échange d’un cessez-le-feu de quatre jours à Gaza et de la libération de 150 à 300 prisonniers palestiniens. L’accord a été voté par le gouvernement israélien après de très longs débats et malgré l’opposition du parti d'extrême-droite Force Juive.
Mais le Premier ministre Benyamin Netanyahu a été très clair : en aucun cas le cessez-le-feu négocié ne signifie la fin de la guerre contre le Hamas, et l’offensive terrestre à Gaza reprendra dès la fin de la trêve. L’accord devrait être mis en œuvre dès jeudi 23 novembre, avec la libération de 12 à 13 otages israéliens par jour pendant les quatre jours de cessez-le-feu.
Ce délai pourra être prolongé dans le cas de la libération d’otages supplémentaires. Après 50 otages libérés, "la libération de dix otages supplémentaires conduira à une journée supplémentaire de pause" dans les combats, a précisé le gouvernement israélien. Des otages étrangers devraient également être libérés, en fonction des accords conclus par les pays concernés avec le Qatar ou l’Iran, comme c’est le cas par exemple pour les travailleurs thaïlandais. Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque sanglante lancée le 7 octobre contre Israël par le mouvement islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza.
Le Hamas dit s'attendre à "un premier échange" d'otages "dès jeudi"
Le Hamas a salué de son côté un accord de "trêve humanitaire" et a précisé dans un communiqué que les "dispositions de cet accord ont été formulées conformément à la vision de la résistance". Un haut responsable du mouvement palestinien a dit à l'AFP s'attendre à ce "qu'un premier échange de 10 otages contre 30 prisonniers soit réalisé dès jeudi" et que cette "trêve peut être prolongée". "Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets", a également averti le Hamas.
Le Qatar s'est lui félicité du "succès" de sa médiation conjointe avec l'Égypte et les États-Unis. Le petit émirat du Golfe persique œuvre depuis des semaines avec Washington et Le Caire pour obtenir une libération des otages. Le président américain Joe Biden s'est également déclaré "extraordinairement satisfait". Les organisations internationales et de nombreuses capitales étrangères multipliaient les appels à un cessez-le-feu ou à une trêve, face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza.
À écouter également dans ce journal
Mort de Thomas - La ville de Romans-sur-Isère, dans la Drôme, accueille mercredi après-midi une marche blanche en hommage à Thomas. Le lycéen de 16 ans a été mortellement blessé dans la nuit de samedi à dimanche, lors d'une rixe sanglante survenue en marge d'un bal dans le village voisin de Crépol.
Affaire Jubillar - Cédric Jubillar sera jugé par une cour d'assises pour le meurtre de son épouse Delphine, une infirmière de 33 ans disparue dans le Tarn en 2020. Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, le peintre en bâtiment de 36 ans nie toute responsabilité.
Cauet - Une plainte pour viol a été déposée à l'encontre de l'animateur vedette de NRJ Sébastien Cauet. Ce dernier était déjà accusé depuis plusieurs semaines d'avoir envoyé des messages à caractère sexuel à une mineure. La victime présumée a dit à BFMTV avoir été agressée sexuellement par Cauet quand elle était adolescente.
