Les infos de 5h - Sommet sur l'Ukraine : Trump offre à Poutine un retour chorégraphié sur la scène diplomatique

Trois heures de discussions, vingt minutes de conférence de presse et chacun est retourné chez soi. Ce vendredi 15 août, Donald Trump et Vladimir Poutine se sont retrouvés sur la base militaire conjointe Elmendorf-Richardson à Anchorage, en Alaska pour un sommet qui se voulait historique. Mais in fine, aucune annonce concrète n'a été réalisée.

Le président américain a pourtant parlé d'une réunion "très productive", quand son homologue russe a qualifié l'entretien de "constructif". Mais rien n'a filtré de leur rencontre et de la teneur de leurs échanges. Donald Trump et Vladimir Poutine se sont donc séparés sans rien dévoiler d'un possible plan de paix pour l'Ukraine, tout en multipliant les déclarations engageantes et les gestes amicaux.

Donald Trump, qui aime tant à se présenter en négociateur décisif, a assuré qu'il restait "très peu" de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée par Moscou il y a plus de trois ans. "L'un d'entre eux [ces points] est probablement le plus important", a-t-il assuré, sans dire lequel. "Nous n'y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n'y a pas d'accord jusqu'à ce qu'il y ait un accord", a-t-il averti, laissant ainsi planer le doute sur la suite des événements. 

Quid de la rencontre tripartite que le milliardaire de 79 ans disait vouloir organiser très rapidement ? Il n'a rien évoqué de tout cela. Mais dans un entretien sur la chaîne Fox News enregistré juste après les déclarations à la presse, Donald Trump a estimé qu'un accord pour mettre fin à la guerre "dépendait vraiment du président" ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Donald Trump a également affirmé qu'il appellerait dans la foulée les dirigeants de pays de l'Otan ainsi que Volodymyr Zelensky, disant à propos des Ukrainiens: "En dernier ressort, cela dépend d'eux".

Il a aussi estimé qu'il pourrait revoir "très bientôt" le président russe. Ce à quoi Vladimir Poutine a réagi en lançant, en anglais, "la prochaine fois à Moscou", sur un ton léger. "J'imagine que cela pourrait arriver", a rétorqué le président américain, amusé.

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