"Je suis ici pour dire au peuple américain ce que je sais du président Trump". Devant le Congrès américain, l'ex-avocat personnel de Donald Trump a sorti la grosse artillerie mercredi 27 février. Donald Trump "est un raciste. C'est un escroc. C'est un tricheur", a asséné Michael Cohen, en ouverture de son témoignage explosif.
L'air sérieux, les traits tirés, Michael Cohen a ainsi affirmé que Donald Trump connaissait à l'avance les révélations de WikiLeaks sur sa rivale Hillary Clinton. Il suspecte également une collusion entre l'équipe de campagne du candidat et la Russie lors de la dernière présidentielle.
"On s'est demandé si j'avais connaissance de preuves directes démontrant que M. Trump, ou son équipe de campagne, avaient comploté avec la Russie. Je n'en ai pas. Je veux être clair. Mais j'ai des soupçons", a-t-il déclaré. L'ex-avocat de Donald Trump a aussi affirmé que les discussions sur un important projet immobilier à Moscou de la société de Donald Trump s'étaient prolongées courant 2016.
Il a menti parce qu'il n'aurait jamais pensé gagner l'élection"
Michael Cohen devant le Congrès
Le magnat des affaires a pourtant maintes fois affirmé que ni lui, ni ses collaborateurs, n'étaient liés à des intérêts russes ni en discussions avec des Russes pendant sa campagne électorale. "Soyons clairs: M. Trump était au courant et a dirigé les négociations Trump à Moscou tout au long de la campagne et a menti à ce sujet. Il a menti parce qu'il n'aurait jamais pensé gagner l'élection", a déclaré Michael Cohen.
Donald Trump, actuellement au Vietnam pour un deuxième sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, a tenté de discréditer son ancien avocat. "Michael Cohen a été l'un parmi de nombreux avocats qui m'ont représenté (malheureusement)", a-t-il tweeté. "Il ment afin de réduire sa peine de prison", a-t-il accusé.
Miraculé - Un bébé japonais qui ne pesait que 268 grammes à la naissance vient de sortir de la maternité, apparemment en bonne santé. L'enfant est né si petit qu'il tenait dans la paume de la main d'un adulte.
Air-France-KLM - Indignation au sommet de l'État après le raid boursier néerlandais sur la compagnie aérienne. Les Pays-Bas sont entrés par surprise mardi 26 février au capital d'Air-France-KLM. L'État français qui détient plus de 14% du groupe n'en avait pas été informé. À la mi-journée, Emmanuel Macron a demandé aux Néerlandais de se justifier.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte