Léon XIV : pourquoi Emmanuel Macron n'assistera pas à la messe inaugurale du pape

Le président de la République ne fait pas partie du casting des dirigeants du monde présents lors de la messe inaugurale du nouveau pape Léon XIV, dimanche 18 mai. Un moment fort qui donne le top départ de son pontificat après son élection à la tête de l'Église catholique le 8 mai dernier.

Sur la place Saint-Pierre de Rome, la France sera ainsi représentée par son Premier ministre François Bayrou. Un choix qui n'a, en fait, rien d'étonnant. Comme le veut la tradition, le président de la République s’est rendu au Vatican pour les obsèques du pape. Mais pour la messe inaugurale, il laisse sa place au Premier ministre.

Cette répartition des rôles répond à un usage pré-établi par nos présidents et Premier ministres précédents. Le 19 mars 2013, lors de la messe inaugurale du pape François, c'était alors Jean-Marc Ayrault, chef du gouvernement, qui représentait la France, et non François Hollande.

En 2005, même chanson lors de la messe inaugurale de Benoît XVI, puisque Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre de Jacques Chirac, avait fait le déplacement à Rome.

Foule de fidèles et de dirigeants étrangers

À la différence d'Emmanuel Macron, de nombreux dirigeants internationaux sont attendus à Rome pour assister à l'événement, notamment le vice-président américain JD Vance, dernier représentant politique étranger à s'être entretenu avec le pape François, le 20 avril à la veille de sa disparition. Il sera accompagné par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, fervent catholique.

Lors de sa messe solennelle riche en rites et symboles, Robert Francis Prevost aura également face à lui les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, israélien Isaac Herzog, le chancelier allemand Friedrich Merz, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Avant la messe, le pape de 69 ans s'est livré à son premier bain de foule en papamobile au contact des fidèles. Par la suite, son homélie devrait donner le ton de son pontificat, au terme d'une première semaine chargée lors de laquelle il a appelé à la paix, au dialogue et à davantage de justice sociale.