La pilule abortive, qui permet à une femme d'avorter sans intervention chirurgicale, devrait être autorisée d'ici la fin de l'année au Japon. Néanmoins, son utilisation par les Japonaises sera soumise à l'accord préalable de leur conjoint, rapporte The Guardian.
Le Japon est l'un des 11 seuls pays qui exigent le consentement d'un tiers pour les avortements, malgré les appels à mettre fin à cette pratique lancés par l'Organisation mondiale de la santé et le Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes.
"Le 'consentement du conjoint' devient un problème lorsqu'il y a un désaccord avec ce dernier, ou que le conjoint oblige la femme à donner naissance contre son gré", explique Kumi Tsukahara, membre de l'association Action for Safe Abortion Japan. "Être forcée de poursuivre une grossesse non désirée est une violence et une forme de torture", poursuit-elle.
"Les femmes ne sont pas la propriété des hommes", déclare Mizuho Fukushima, députée de l'opposition, membre du Parti social-démocrate. Aussi, ce traitement ne serait pas couvert par l'assurance maladie et serait facturé 100 000 yens, soit environ 730 euros. Ce qui le rendrait inaccessible pour les femmes les plus précaires.
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