Le Canada imposera des droits de 25 % sur les voitures américaines dès mercredi

Cette contre-mesure aux annonces de Donald Trump entrera en vigueur mercredi 9 avril, alors que Washington affirme que les droits de douane imposés par les Etats-Unis commencent à "porter leurs fruits".

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, 3 avril 2025

Crédit : Dave Chan / AFP

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À partir du mercredi 9 avril, le Canada imposera des droits de douane de 25 % sur les importations de certains véhicules américains, en réponse à une mesure similaire adoptée par les États-Unis.

Le Premier ministre canadien Mark Carney avait annoncé cette décision le 3 avril, sans préciser la date d'application de la mesure, quelques heures après l'entrée en vigueur de taxes équivalentes aux États-Unis sur tous les véhicules importés. Cette nouvelle taxe douanière canadienne devrait concerner "tous les véhicules importés des États-Unis qui ne respectent pas" l'accord commercial nord-américain AEUMC (États-Unis, Mexique, Canada).

Les droits de douane canadiens toucheront les voitures et camionnettes fabriquées avec moins de 75 % de pièces nord-américaines, soit environ 10 % des véhicules expédiés des États-Unis vers le Canada, ce qui représente environ 67 000 véhicules par an.

Rappelons que le Canada a été exempté de la nouvelle série de droits de douane "réciproques" annoncée la semaine dernière par le président américain, qui s'appliquent désormais à presque tous les pays, leur imposant un tarif d'au moins 10 % sur toutes leurs exportations vers les États-Unis.

Par ailleurs, Washington a confirmé, plus tôt dans la journée, que les nouveaux droits de douane de Trump contre la Chine vont bien grimper à 104 % mercredi.

De son côté, en visite en Egypte, Emmanuel Macron a réitéré son souhait que le président américain revienne sur sa décision.

Un appel qui risque de rester sans réponse. Mardi 8 avril, le représentant au commerce de la Maison-Blanche a assuré au Congrès que la politique de droits de douane universels de Donald Trump portait "déjà ses fruits", et qu’une cinquantaine de pays l’avait déjà contacté pour négocier.

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