L'entourage de Donald Trump "c'est presque une secte", déclare sur RTL l'ancien chef d’état-major de l’armée de l’air

Invité sur RTL, Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air, s'inquiète de l'entourage du président américain, qu'il qualifie de "presque une secte", et s'interroge sur l'engagement des États-Unis au sein de l'alliance atlantique.

Jean-Paul Palomeros est l'invité de RTL le 10 mars 2025

Crédit : RTL

UKRAINE - Le général Jean-Paul Palomeros est l'invité de Amandine Bégot

00:09:18

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Face à l'abandon des États-Unis, l'Europe se mobilise pour soutenir un peu plus l'Ukraine, empêtrée dans une guerre contre la Russie depuis un peu plus de trois ans. L'arrivée de Donald Trump a bousculé le jeu diplomatique puisque ce dernier a décidé de lever les aides attribuées à Volodymyr Zelensky, par son prédécesseur à la Maison-Blanche, Joe Biden.

Connu pour être imprévisible, l'actuel président des États-Unis donne du fil à retordre à ses anciens alliés. "En 2016, quand Donald Trump est arrivé, il était très entouré, bien entouré, en particulier dans le domaine militaire, explique sur RTL Jean-Paul Paloméros, l'ancien chef d’état-major de l’armée de l’air.

"Aujourd'hui, ce n'est plus du tout ça. Ce sont des fidèles, c'est presque une secte", ajoute-t-il. "Je ne sais plus vous dire aujourd'hui si les Américains font réellement partie de l'alliance et s'ils sont prêts à assumer cette défense collective qui est la clé de l'alliance atlantique."

Relancer le débat sur le service militaire ?

Le président Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière des investissements supplémentaires en matière de défense. Son ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, a précisé dans un entretien publié samedi 8 mars sur le site de La Tribune dimanche que la France allait mobiliser, grâce aux intérêts des avoirs russes gelés, "une nouvelle enveloppe de 195  millions d'euros".

Tandis que la guerre fait rage aux portes de l'Europe, certains songent aussi à relancer le débat sur le service militaire obligatoire. Selon une étude du centre de réflexion "Destin commun" pour Ouest France six Français sur dix se disent favorables au rétablissement d’un service militaire obligatoire.

"Le débat, il doit être évidemment national", assure Jean-Paul Paloméros. "Dans un premier temps, en tout cas, je milite pour renforcer notre réserve qui est vraiment un atout considérable. (...) Quand on est français, on a des droits, beaucoup de droits, et on a des devoirs. Et maintenant, c'est l'heure, je pense, des devoirs", conclut-il.

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